Ne Laissons Pas Faire http://nlpf.samizdat.net/ Ne Laissons Pas Faire Your Site Has Been HackeD Sorry Admin But Your Site Is Not Secure ! French HaCkeR WaS HeRe fREE Palestine ISRAEL Stop Killing Innocent People in Palestine [ L'histoire de charly hebdo est un complot du gouvernement !!!] :2015 : 2016 fr SPIP - www.spip.net Ne Laissons Pas Faire http://nlpf.samizdat.net/local/cache-vignettes/L74xH100/siteon0-38e4a.jpg http://nlpf.samizdat.net/ 100 74 Bruno est décédé http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article220 http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article220 2007-07-11T15:51:00Z text/html fr L'Internationale La réaction de nos camarades de L'Internationale http://linter.over-blog.com/article... 11 décembre 1984. Des arrestations. "La routine" comme titre si élégamment Libération. 11 décembre 1984, parmi les personnes arrêtées des militants de l'Internationale. Et parmi ces militants de l'Internationale, Bruno. Il restera emprisonné plus de trois ans. Bruno est mort cette semaine. Et c'est pour nous le choc. Installé au Pays basque, il était venu à l'hommage (...) - <a href="http://nlpf.samizdat.net/spip.php?rubrique3" rel="directory">06. Infos diverses</a> <div class='rss_texte'><p><i>La réaction de nos camarades de L'Internationale</i></p> <p><a href='http://linter.over-blog.com/article-6917805.html' class='spip_out' rel='nofollow'>http://linter.over-blog.com/article...</a></p> <hr class="spip" /> <p>11 décembre 1984. Des arrestations. "La routine" comme titre si élégamment Libération. 11 décembre 1984, parmi les personnes arrêtées des militants de l'Internationale. Et parmi ces militants de l'Internationale, Bruno. Il restera emprisonné plus de trois ans.</p> <p>Bruno est mort cette semaine. Et c'est pour nous le choc.</p> <p>Installé au Pays basque, il était venu à l'hommage rendu à Joëlle au Père-Lachaise.</p> <p>Il avait lui aussi le désir que l'Internationale ressorte car il pensait que le journal représentait beaucoup aux yeux des jeunes militants et qu'il fallait faire connaître ce patrimoine politique.</p> <p>Bruno, c'est vraiment toute une vie de combat, c'est Rebelles et la lutte avec les prisonniers, c'est une sensibilité au mouvement de lutte en Italie, c'est la réflexion constante pour une pratique communiste.</p> <p>C'est difficle, très difficile, ces camarades qui s'en vont ainsi ...</p> <p>L'Inter.</p> <p>Bruno sera incinéré vendredi à Biarritz.</p></div> Hommage à Joëlle Aubron, texte lu au Mur des Fédérés http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article125 http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article125 2006-03-24T23:00:00Z text/html fr Défense Active, L'Internationale, NLPF Hommage à Joëlle Aubron, Paris, le 18 mars 2006, au Mur des Fédérés Le 1er mars 2006, notre camarade et amie, Joëlle Aubron, nous a quittés. Nous nous retrouvons aujourd'hui dans ce lieu marqué par l'histoire du mouvement révolutionnaire, pour un hommage collectif à une militante qui a consacré sa vie à la lutte, avec les mêmes idéaux que les communards. Le 18 mars 1871, les ouvriers parisiens insurgés montent à l'assaut du ciel. Après 74 jours de remise en cause de (...) - <a href="http://nlpf.samizdat.net/spip.php?rubrique29" rel="directory">994. 18 mars 2006, Hommage à Joëlle Aubron</a> <div class='rss_texte'><p>Hommage à Joëlle Aubron, Paris, le 18 mars 2006, au Mur des Fédérés</p> <p>Le 1er mars 2006, notre camarade et amie, Joëlle Aubron, nous a quittés. Nous nous retrouvons aujourd'hui dans ce lieu marqué par l'histoire du mouvement révolutionnaire, pour un hommage collectif à une militante qui a consacré sa vie à la lutte, avec les mêmes idéaux que les communards.</p> <p>Le 18 mars 1871, les ouvriers parisiens insurgés montent à l'assaut du ciel. Après 74 jours de remise en cause de l'ordre bourgeois, les barricades défendues par les Fédérés tombent, l'une après l'autre, sous l'assaut des troupes d'Adolphe Thiers qui massacrent à tour de bras hommes, femmes et enfants, et achèvent les blessés dans les rues de Paris. Mais la Canaille, pieds nus et en guenilles, le peuple des miséreux, des laissés pour compte, des communeux, criera une dernière fois encore « Vive la Commune ! », avant de tomber au pied d'un mur du Cimetière du Père Lachaise, sous les balles des fusiliers marins. Nous tenons particulièrement aujourd'hui à évoquer leur mémoire devant le Mur des Fédérés, avec l'immense espoir qu'il nous ont légué en mourant, celui d'un monde meilleur et de la solidarité fraternelle des hommes.</p> <p>Pendant les deux mois et demi qu'a duré la Commune de Paris, un fantastique élan de justice sociale a émergé, porté par des avancées considérables qui témoignent des aspirations révolutionnaires en germe pour une société future.</p> <p>Parmi les plus significatives, dont certaines restent encore aujourd'hui à conquérir :</p> <p>L'interdiction du travail de nuit des enfants</p> <p>Le développement de l'enseignement des filles</p> <p>La démocratie directe avec les Assemblées Générales souveraines, et le principe de révocabilité des élus du peuple à tout moment</p> <p>L'internationalisme prolétarien</p> <p>La déclaration de la séparation de l'Eglise et de l'Etat</p> <p>Enfin, l'abolition de la peine de mort...</p> <p>Joëlle a été cette gamine révoltée par l'injustice et qui se sentait privilégiée. Alors, elle a quitté la maison trop belle...elle a rompu ses amarres, en quête d'une vie moins conventionnelle, d'une société plus juste. Elle a vécu dans les squats, de bric et de broc, comme beaucoup d'autres, tentant d'exister autrement. Puis elle s'est rendu compte que si tout cela changeait sa propre vie - et aussi celle de l'îlot où elle vivait - ça ne remettait pas en question les fondements de la société, ça n'avait aucune chance de faire bouger les hommes, ni de les amener à prendre eux-mêmes leur destin en main.</p> <p>Voici ce que disait Joëlle lors d'une interview : « Dans mon vécu, il y a des choses que j'ai considérées au départ comme étant « injustes », et puis, à mesure des rencontres, ce sentiment d'injustice s'est traduit en des termes plus politiques. Et à un moment donné, le choix de prendre les armes est devenu la solution la plus cohérente avec ce que je ressentais. »</p> <p>Faisons un saut dans le temps : fin des années soixante, le fond de l'air est rouge. Les peuples se révoltent et mènent des luttes de libération anti-impérialistes, anti-colonialistes. Dans les pays dits riches, de plus en plus nombreux sont ceux qui apportent une contribution concrète à la libération des peuples opprimés - lutte anti-franquiste, solidarité avec l'insurrection des peuples indochinois, d'Afrique du Sud, de Palestine ou d'Irlande, avec les victimes des dictatures sud-américaines... Ils ont la conviction qu'il est possible et nécessaire d'agir pour construire un autre monde libéré du capital. C'est dans cette logique que s'inscrit Joëlle lorsqu'elle choisit le combat d'Action Directe.</p> <p>Quel hommage plus symbolique pouvions-nous lui rendre qu'en nous rassemblant dans ce lieu ? De la Commune de Paris à l'engagement politique de Joëlle dans la lutte armée, c'est la longue file rouge des combattants pour la liberté qui s'avance et c'est cet esprit de résistance et de lutte qui nous relie à elle.</p> <p>Son plus long combat, Joëlle l'a mené en prison. Durant dix-sept ans, elle gardera intacte cette volonté de lutter collectivement. De « Front », le journal commun des prisonniers d'Action Directe, aux grèves de la faim pour le regroupement, elle a défendu pied à pied ses convictions politiques, avec une détermination inébranlable qui impose le respect.</p> <p>Chers camarades, la diversité des délégations ici représentées, ainsi que les témoignages qui nous sont parvenus d'un peu partout, attestent, s'il en était besoin, du caractère internationaliste du combat de Joëlle qui est aussi le nôtre. Car le dernier qu'elle a mené dehors fut celui pour la libération de tous ses camarades encore emprisonnés, et cet engagement nous le poursuivrons.</p> <p>Adieu, Joëlle. Certes, nous ne t'avons pas tous rencontrée à la même époque mais celles et ceux qui t'ont connue, que ce soit avant ou après ta longue peine de prison, n'oublieront pas ton rire moqueur, ta fantaisie, ton appétit de vivre et ta force exemplaire face à toutes les situations, même les plus douloureuses. Tu as été jusqu'au bout de ta résistance sans jamais te plaindre, sans jamais capituler. C'est ainsi que nous t'avons aimée et c'est l'image que nous garderons de toi, toujours rebelle, toujours debout !</p> <p>POUR LA LIBERATION DE TOUS LES MILITANTS D'ACTION DIRECTE EMPRISONNÉS !</p> <p>POUR UNE SOCIÉTÉ SANS CLASSES ET SANS PRISONS !</p> <p>VIVE LA COMMUNE !</p></div>