Audience de la demande de libération conditionnelle de Nathalie Ménigon
Compte rendu rapide et provisoire
Une heure trente de « visioconférence ». Une longue audience, où le président, instruisant exclusivement à charge, est allé jusqu’à douter de la capacité de Nathalie Ménigon à travailler malgré son handicap. Un souci pour son état de santé que n’avaient pas eu les magistrats lors de ses demandes de suspension de peine pour raison médicale ! Passons les arguties juridiques, elles n’étaient là que pour le décor, elles furent balayées par Nathalie Ménigon et son avocat. Il est évident la décision de libération, pour quelque raison que ce soit, d’un ou une militant d’Action directe ne sera pas prise à un niveau juridique mais politique. A ce propos, la décision sera rendue le 25 avril 2007...
Comme nous l’écrivions lors de la remise des pétitions pour la libération des militante et militants d’Action directe :
"Son dossier satisfaisant à toutes les exigences d’une décision positive, nous considérerions un nouveau refus de mise en liberté comme la perpétuation de l’acharnement et du traitement d’exception que
subissent les militant-e-s d’Action directe."