Ne Laissons Pas Faire http://nlpf.samizdat.net/ Ne Laissons Pas Faire Your Site Has Been HackeD Sorry Admin But Your Site Is Not Secure ! French HaCkeR WaS HeRe fREE Palestine ISRAEL Stop Killing Innocent People in Palestine [ L'histoire de charly hebdo est un complot du gouvernement !!!] :2015 : 2016 fr SPIP - www.spip.net Ne Laissons Pas Faire http://nlpf.samizdat.net/local/cache-vignettes/L74xH100/siteon0-38e4a.jpg http://nlpf.samizdat.net/ 100 74 Appel pour le 20e anniversaire de l'arrestation des militants d'Action Directe http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article163 http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article163 2007-01-21T00:18:00Z text/html fr Georges Cipriani, Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon une Arrêtés le 26 février 1987, nous avons connu toutes les formes de détentions spéciales que ce pays est capable d'infliger en toute impunité, de la torture blanche à l'isolement aménagé jusqu'à la speudo-normalisation du régime des centrales de sécurité. Nos peines incompressibles sont terminées depuis deux ans, mais l'État affirme haut et fort que nous n'avons pas assez payé. Non pas qu'il existe un tarif judiciaire correspondant à « nos crimes » (...) - <a href="http://nlpf.samizdat.net/spip.php?rubrique39" rel="directory">983. (fév.-mars 2007) Campagne 20 ans de trop - 20 ans BASTA ! </a> / <a href="http://nlpf.samizdat.net/spip.php?mot1" rel="tag">une</a> <div class='rss_texte'><p>Arrêtés le 26 février 1987, nous avons connu toutes les formes de détentions spéciales que ce pays est capable d'infliger en toute impunité, de la torture blanche à l'isolement aménagé jusqu'à la speudo-normalisation du régime des centrales de sécurité.</p> <p>Nos peines incompressibles sont terminées depuis deux ans, mais l'État affirme haut et fort que nous n'avons pas assez payé. Non pas qu'il existe un tarif judiciaire correspondant à « nos crimes » révolutionnaires, laissons cette pensée incongrue aux laudateurs des pouvoirs institutionnels. Du premier au dernier jour de détention, le militant est et demeure un otage. Tels des trophées de guerre, les différents gouvernants nous ont utilisés, nous utilisent et comptent nous utiliser encore pour démontrer leur inflexibilité face à la subversion et mettre en valeur l'unanimité de la condamnation de nos choix politiques. Qu'ils soient de droite ou de gauche mais toujours au service de la bourgeoisie et des monopoles, les gestionnaires propagent l'idée qu'une seule façon de faire de la politique est acceptable, la leur. Celle qu'ils imposent à tous pour le bénéfice de quelques uns. Celle de la soumission au marché, de l'ordre policier et de la peur des masses. Celle de la vacuité et de la disparition du politique. Toute pratique et tout engagement en dehors des cadres balisés du système sont dénoncés et criminalisés comme autant de menaces terroristes.</p> <p>L'État nous maintient en prison. Il estime avec raison que nous ne sommes pas brisés.</p> <p>La pression judiciaire n'est pas parvenue à nous transformer en porte-voix du repentir et ainsi en agents du projet de pacification et de désarmement du mouvement révolutionnaire dans les centres impérialistes. Depuis notre premier jour de prison, c'est son but affiché.</p> <p>Et durant des années, les « juges » d'instruction ont prolongé l'usage de la torture blanche convaincus que nous craquerions et que nous nous renierions. Aujourd'hui les mêmes « magistrats » affirment que quelques années supplémentaires entraîneront immanquablement notre reddition. Combien ils sont loin du compte ! Et que peuvent-ils comprendre, eux qui, historiquement, se soumettent sans coup férir au premier pouvoir qui s'installe et qu'importe sa nature...</p> <p>Nous sommes encore debout et nous le faisons savoir en revendiquant notre passé militant et notre appartenance au camp de la résistance révolutionnaire anti-impérialiste. Nous n'avons jamais abdiqué, ni rendu les armes.</p> <p>Leur plan de criminalisation est et sera un échec autant de temps que nous refuserons de critiquer notre engagement en échange d'un assouplissement de nos conditions de détention ou de quelques années de prison en moins. Nous n'entrerons pas dans le rang des prisonniers sans visage et sans histoire.</p> <p>Cet État, si prompt à tourner la page de la collaboration avec l'occupant nazi et qui amnistia les parachutistes tortionnaires, le quarteron des putschistes d'Alger, les terroristes de la Cagoule et ceux de l'OAS..., cet État nous rend un bel hommage en nous considérant, encore et malgré les décennies de cachot, comme de redoutables ennemis impossibles à libérer tant le danger que nous représentons « à l'air libre » serait grand pour lui et ses sbires !</p> <p>Concrètement, il a fait de nous des exemples.</p> <p>Par nos condamnations spectaculaires et notre détention d'exception, il cherchait à frapper l'imaginaire et à créer un impact de terreur chez les militants résolus à bouleverser radicalement l'oppression. Nous devions servir d'exemple dans le « cauchemar des années 80 » alors que la bourgeoisie entreprenait un vaste mouvement de rétablissement des profits pas l'intensification de l'exploitation, les délocalisations, les flexibilisations et les privatisations. A la même époque, les troupes françaises s'engageaient dans les coalitions et autres grandes armadas en participant aux campagnes de bombardements, aux guerres préventives, aux blocus et autres embargos au nom de l'ingérence humanitaire. La volonté impérialiste était de transformer en simple protectorat la planète entière et en premier lieu les pays producteurs de matières premières. Lors de cette offensive néoconservatrice, la bourgeoisie était prête à tolérer une opposition légaliste et impuissante mais non une contestation radicale capable de mettre en danger chacune de ses décisions et D'UNIFIER SOUS UN MÊME DRAPEAU ANTI-IMPÉRIALISTE LES PROLÉTAIRES ICI AVEC LEURS FRÈRES AU-DELÀ DES MERS.</p> <p>L'acharnement de l'État français contre nous quatre (Nathalie, Georges, Joëlle et Jean Marc) prisonniers d'Action Directe, n'est déchiffrable qu'à partir de cette lecture historique.</p> <p>Face à cette exemplarité de la répression durant deux décennies, nous avons dressé une seule bannière celle de la résistance. Aujourd'hui, il est l'heure de renverser le projet de pacification érigé au cœur de nos condamnations. Du fond de nos cachots, nous affirmons qu'il est possible et nécessaire d'utiliser notre résistance comme une arme dans le combat contre l'oppression actuelle. Une arme disponible pour tous les contestataires et les rebelles alors que le pays s'embourbe dans une situation préfasciste.</p> <p>C'est pourquoi nous pensons fondamental que la lutte pour notre libération s'élargisse solidairement à d'autres résistances et à d'autres terrains de lutte. Nous appelons à la mobilisation en février prochain pour le 20e anniversaire de nos arrestations. Nous appelons le camp révolutionnaire à multiplier les initiatives pour un mois de solidarité et d'unité.</p> <p>Le 20e anniversaire de nos arrestations doit être l'occasion de dénoncer les nouvelles réalités de la détention politique. Depuis la guerre d'Algérie, il n'y a jamais eu autant de militant(e)s incarcéré(e)s, dispersé(e)s dans une cinquantaine de prisons. Les prisonnièr(e)s refusant de collaborer sont systématiquement maintenu(e)s dans les pires établissements pénitentiaires. Et plus d'une vingtaine sont condamné(e)s à la réclusion à perpétuité.</p> <p>Les juridictions spéciales soumettent les détenu(e)s pour certains d'entre eux à la torture dans les quartiers d'isolement et pour tous au chantage politique permanent, aux transferts abusifs et souvent violents, aux restrictions sous conditions, à la censure de leur courrier et de leur lecture. Sachez par exemple que certains de vos textes écrits et distribués en toute légalité sont traqués derrière les murs. Le simple fait de les posséder peut entraîner des sanctions disciplinaires. Le droit à la parole et à l'écrit n'existe plus ! C'est le premier pas du glissement actuel de la détention politique.</p> <p>La suppression du statut de prisonnier politique loin d'imposer la normalisation des conditions de détention, a permis à l'État de fragiliser à l'extrême la détention politique et d'imposer en toute occasion un régime d'arbitraire.</p> <p>Le 20e anniversaire de nos arrestations doit être l'occasion de dénoncer les tribunaux d'exception créé en septembre 1986, et en particulier la nouvelle structure de l'application des peines mise en place en mai dernier. Aujourd'hui par la rétroactivité de la loi, de l'arrestation à la fin de la peine, le sort des prisonniers politiques est entre les mains de la même section spéciale du Tribunal de Paris.</p> <p>Et avec cette section, comme au temps de la Cour de Sûreté de l'État, il n'est jamais question de mesure de justice mais d'opportunité politique. Seul le gouvernement décide de la libération ou du maintien en détention des militants poursuivis.</p> <p>La qualité servile des « juges » la composant est légendaire.</p> <p>Le dernier épisode de cette saga l'illustre une fois encore. Pour le compte de l'État major et de quelques caciques UMP, le « juge » Bruguière a conduit une enquête bidonnée sur le génocide rwandais. Ses conclusions renversent tout bonnement les charges contre la France pour complicité dans la mort de 800 000 victimes civiles. Pour lui, s'il y a eu génocide, c'est la faute à la résistance anti-apartheid des Tutsis ! Le pouvoir Hutu, armé et protégé par l'armée française, s'est vu contraint à procéder aux massacres après l'assassinat de son Président. Sans surprise, le « juge » développe ainsi une construction mentale identique à celle de Pinochet lorsqu'il justifiait les tortures et les meurtres comme autant de résultantes naturelles à la résistance populaire contre son coup d'État. Les exactions ne sont pas dans la logique gestionnaire des dictatures et des régimes racistes, les combattants radicaux les y forcent. C'est bien connu !</p> <p>Dans les affaires africaines et moyen-orientales les sections spéciales du Tribunal de Paris figurent le visage local de la « justice » expéditionnaire des interventions militaires contre les peuples. Aujourd'hui les prétextes de la guerre impérialiste reposent de plus en plus sur le fonctionnement des tribunaux anti-terroristes nationaux ou transnationaux, et les sections spéciales anti-terroristes fonctionnent de plus en plus telles des unités de supplétifs au service des états majors et des gouvernements bellicistes.</p> <p>Au moment où les gouvernements US et israélien légalisent l'usage de la torture contre l'ennemi intérieur et le combattant ennemi dans les territoires occupés, les dérives néoconservatrices de la répression, du contrôle total et du fichage des opposants et des populations s'accélèrent dans tous les centres impérialistes.</p> <p>Dans le temps, nous avons connu les activités barbouzardes et celles des escadrons de la mort. Et pour les amnésiques, nous ne citerons qu'un exemple en rappelant les GAL (Groupe anti-terroristes de libération) du gouvernement socialiste espagnol qui, au début des années 80, assassinèrent 23 militants basques de ce côté des Pyrénées. Aujourd'hui, les agents et les supplétifs des officines clandestines quadrillent le territoire européen. Ils enlèvent les opposants en pleine rue, les enferment dans les prisons secrètes, les livrent à des tortionnaires sur d'autres continents... A Paris, dans les locaux de l'École de Guerre, la cellule « base », regroupant agents secrets et « juges » antiterroristes, coordonne la barbouzerie ambiante.</p> <p>La guerre en Irak a illustré une nouvelle donnée de cette dérive. Des entreprises ayant pignon sur rue lèvent des bataillons d'auxiliaires de sécurité. Ces « employés » passent rapidement d'un rôle de faux vigiles à celui de vrais barbouzes et aujourd'hui dans nos capitales, ces industries « respectables » se développent. Les autorités ferment les yeux et au contraire les encouragent. Alors que simultanément les « magistrats » des sections spéciales poursuivent comme malfaiteurs terroristes les jeunes se rendant à Bagdad pour lutter aux côtés d'un peuple dont le pays est occupé par des armées étrangères.</p> <p>Comme au temps de la torture et des corvées de bois en Algérie, bien peu de personnes dénoncent les crimes d'État commis au nom de la guerre anti-terroriste. Au contraire, ils se bousculent pour appeler à d'autres guerres et à d'autres massacres en Iran, au Liban ou en Syrie. Il est temps de prendre la mesure des dérives autoritaires actuelles et des menaces qu'elles représentent pour le mouvement révolutionnaire. Certains beaux parleurs diront que cela ne les concerne pas. Au vu de leur pratique réelle, ils ont sans doute raison. Mais pour ceux qui cherchent sincèrement à remettre en cause les régimes conservateurs actuels, il est nécessaire de les affronter concrètement et dès maintenant car ces dérives barbares figurent la réalité fondamentale de notre époque. L'arsenal barbouzard, autoproclamé « antiterroriste », se dresse face à tous les révolutionnaires et à toute les résistances populaires en Palestine comme au Mexique, au Liban comme en Colombie.</p> <p>Le 20e anniversaire de nos arrestations doit être l'occasion de dénoncer le durcissement général de la répression des luttes ouvrières. A un moment où le venin de la droite extrême gangrène l'Europe entière. Car déjà, les partis fascistes officiels sont présents dans les gouvernements de plusieurs pays. Et cette peste brune dénommée sans euphémisme « la droite décomplexée » a conduit ici ou là à la promulgation de lois scélérates permettant de poursuivre les militants se réclamant du communisme et qui s'organisent comme tel.</p> <p>Partout les droits syndicaux reculent. Les flics cagoulés et surarmés interviennent dans les usines en grève. Dans les rues des quartiers populaires, ils imposent l'ordre de la ségrégation sociale et raciale. Des cohortes policières contrôlent et humilient une jeunesse condamnée au chômage et à la précarité de masse. Les révoltés de novembre sont traités de vulgaires délinquants par l'ensemble de la classe politique institutionnelle. Ailleurs les tribunaux traquent les syndicalistes et autres faucheurs volontaires comme autant de voleurs de poule... Les « magistrats » sont prêts à enfermer tout opposant jusqu'aux enfants turbulents... Les lois répressives se surajoutent à un rythme effréné que les tribunaux ont du mal à suivre... Partout les États livrent une véritable guerre contre les pauvres et les travailleurs, dans le but de les soumettre à la non vie de l'exploitation intensive et du désœuvrement. Cette guerre est l'expression d'une même guerre mondiale, celle menée par les monopoles pour le pillage de la planète.</p> <p>Le 20e anniversaire de nos arrestations doit exprimer un positionnement anti-impérialiste.</p> <p>La résistance contre les juridictions d'exception et contre les interventions militaires néocoloniales actuelles a comme point de départ la conscience de l'état de guerre global dirigé contre les classes populaires ici et dans las pays du sud.</p> <p>Alors que l'OTAN se transforme en gendarme du monde néolibéral, les révolutionnaires dans le centre ont d'autant plus un rôle essentiel. Dans le « cœur de la bête », ils doivent agir concrètement aux côtés des luttes des peuples du sud, car ils sont les seuls capables d'affaiblir efficacement les bases arrières des armadas impérialistes et de « dépacifier » les métropoles d'où ils imposent leurs diktats politiques, économiques, financiers, idéologiques et militaires. Non seulement cette action aura un effet immédiat sur la programmation des massacres, mais simultanément, elle renforcera au sud les expressions révolutionnaires des masses populaires contre les agressions et les troupes d'occupation. Grâce à cette pratique, nous sortirons du défaitisme pour participer matériellement aux victoires. Des victoires qui commencent à peser sur la virulence des interventions impérialistes comme celle obtenue au Sud Liban l'été passé et celle promise très bientôt au peuple irakien.</p> <p>A travers le monde, des milliers de combattants démontrent qu'on ne doit pas être démoralisés et terrorisés par un ennemi puissamment armé.</p> <p>L'oppression criminelle n'est pas invincible !</p> <p>Unité avec la résistance arabe en Palestine, au Liban et en Irak !</p> <p>Unité avec le mouvement sud-américain d'émancipation des griffes Yankees !</p> <p>Unité avec les prisonniers palestiniens et avec les révolutionnaires communistes et anarchistes emprisonnés en Europe...</p> <p>Où l'on travaille, où l'on vit, où l'on lutte ... Partout la résistance est à l'ordre du jour !</p> <p>Élargissons la mobilisation et faisons du mois de février un mois de résistance.</p> <p>SEGUIREMOS ADELANTE !</p> <p>Prisonniers de la guérilla ACTION DIRECTE</p> <p>Georges CIPRIANI</p> <p>Centrale d'Ensisheim</p> <p>Nathalie MÉNIGON</p> <p>Centre de détention de Bapaume</p> <p>J.Marc ROUILLAN</p> <p>Centrale de Lannemezan</p> <p>Décembre 2006.</p></div> La solidarité est une arme http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article157 http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article157 2006-12-14T17:26:54Z text/html fr Georges Ibrahim Abdallah, Jean-Marc Rouillan une Depuis nos condamnations par les tribunaux d'exception français, l'état nous maintient dans des établissements de sécurité. 23 années pour Georges Ibrahim Abdallah et 20 ans pour Jean-Marc Rouillan. Et au cours de ces années, nous avons connu les quartiers d'isolement total comme la fausse normalisation des régimes de haute sécurité. Notre expérience politique dans les prisons nous amène à une conclusion : cette détention criminelle n'a qu'un seul but, (...) - <a href="http://nlpf.samizdat.net/spip.php?rubrique11" rel="directory">05. Militant-e-s d'AD</a> / <a href="http://nlpf.samizdat.net/spip.php?mot1" rel="tag">une</a> <div class='rss_texte'><p>Depuis nos condamnations par les tribunaux d'exception français, l'état nous maintient dans des établissements de sécurité.</p> <p>23 années pour Georges Ibrahim Abdallah et 20 ans pour Jean-Marc Rouillan. Et au cours de ces années, nous avons connu les quartiers d'isolement total comme la fausse normalisation des régimes de haute sécurité.</p> <p>Notre expérience politique dans les prisons nous amène à une conclusion : cette détention criminelle n'a qu'un seul but, individualiser le militant révolutionnaire, l'amener à renier son passé combattant ou le détruire physiquement et psychologiquement.</p> <p>Le traitement se perpétue aussi longtemps que le prisonnier refuse de se soumettre au rôle que les gouvernants cherchent à lui faire jouer : un pantin au service de la contre propagande ! Il en est ainsi depuis l'utilisation des cellules de privation sensorielle contre les premiers prisonniers de la RAF au début des années 70 et graduellement ce traitement de chantage et de pacification a été utilisé par tous les régimes réactionnaires européens. QHS et QI ici, FIES en Espagne, prisons de type F en Turquie...et partout nous avons lutté dans ce combat inégal.</p> <p>Depuis 7 ans, d'un sacrifice gigantesque, nos camarades en Turquie relèvent le drapeau de la résistance carcérale. Déjà 121 d'entre eux l'ont payé de leur vie.</p> <p>DU 15 AU 18 DECEMBRE NOUS SERONS EN GREVE DE LA FAIM EN SOLIDARITE AVEC LA RESISTANCE DANS LES PRISONS TURQUES</p> <p>Par cet acte symbolique nous voulons apporter notre témoignage de fraternité et de solidarité.</p> <p>Et, par la même occasion, nous saluons toutes les délégations venues, en Grèce, au Vème Symposium international contre l'isolement.</p> <p>Dans cet hommage, nous tenons également à rappeler le souvenir des camarades morts dans la même lutte contre l'anéantissement carcéral comme : Holger Meins, Bobby Sands, Patsy Ohara, Kepa Crespo Dallende... et tous les autres, rappeler le souvenir des combattants des différentspays, de différentes guerrillas morts en luttant ou détruits par ce traitement barbare.</p> <p>UNITE INTERNATIONALE DES REVOLUTIONNAIRES EN EUROPE ET AU MOYEN-ORIENT</p> <p>UNITE DANS ET EN DEHORS DES PRISONS POUR ELARGIR LA LUTTE CONTRE L'ISOLEMENT CARCERAL</p> <p>HONNEUR AUX CAMARADES PEHIC, GÜLCAN, et SEVGI</p> <p>A BAS L'IMPERIALISME ET SES LAQUAIS TORTIONNAIRES ENSEMBLE NOUS VAINCRONS !</p> <p>Georges Ibrahim Abdallah</p> <p>Jean-Marc Rouillan</p> <p>Centrale de Lannemezan le 15-12-2006</p> <hr class="spip" /> <p><img src="http://nlpf.samizdat.net/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Communicado en castillan</p> <p>Comunicado de JM Rouillan y Gl Abdallah en huelga de hambre del 15 al 18 de diciembre en solidaridad con la resistencia en las prisiones turcas.</p> <p>La solidaridad es un arma</p> <p>Tras nuestras condenas por los tribunales de excepción franceses, el estado nos mantiene en prisiones de seguridad.</p> <p>23 años para Georges Ibrahim Abdallah y 20 años para Jean-Marc Rouillan. Y en el transcurso de estos años, hemos conocido los pabellones de aislamiento total como la falsea normalización de los regímenes de alta seguridad.</p> <p>Nuestra experiencia política en las prisiones nos conduce a una conclusión : esta detención criminal no tiene más que un único objetivo, individualizar el militante revolucionario, llevarlo a rechazar de su pasado combatientee o destruirlo física y psicológicamente.</p> <p>El tratamiento se perpetúa mientras el preso se niegue a someterse al papel que los gobernadores intentan hacerle aceptar : ¡una marioneta al servicio de la contra-propaganda ! Esto ha sido así, tras la utilización de las celdas de privación sensorial contra los primeros presos de la RAF a principios de los años 70 y gradualmente este tratamiento de chantaje y pacificación ha sido utilizado por todos los regímenes reaccionarios europeos. QHS y QI aquí, FIES en España, prisiones de tipo F en Turquía...</p> <p>y por todas partes hemos luchado en este combate desigual. Tras 7 años, de un sacrificio gigantesco, nuestros camaradas en Turquía levantan la bandera de la resistencia carcelaria. Ya 121 de ellos, lo han pagado con su vida.</p> <p>DEL 15 AL 18 DE DICIEMBRE ESTAREMOS EN HUELGA DE HAMBRE EN SOLIDARIDAD CON LA RESISTENCIA EN LAS PRISIONES TURCAS</p> <p>Con este acto simbólico nosotros queremos aportar nuestro testimonio de fraternidad y solidaridad. Y, por el mismo motivo, saludamos a todas las delegaciones venidas, a Grecia, al Quinto Simposio Internacional contra el aislamiento. En este homenaje, deseamos también recuperar el recuerdo de los camaradas muertos en la misma lucha contra la destrucción carcelaria como : Holger Meins, Bobby Sands, Patsy Ohara, Kepa Crespo Galende... y todos los otros, evocar el recuerdo de los combatientes de los differentes pases, de diferentes guerrillas muertos luchando o destruidos por este tratamiento cruel.</p> <p>UNIDAD INTERNACIONAL DE LOS REVOLUCIONARIOS EN EUROPA Y ORIENTE MEDIO</p> <p>UNIDAD EN Y FUERA DE LAS PRISIONES PARA AMPLIAR LA LUCHA CONTRA EL AISLAMIENTO CARCELARIO</p> <p>HONOR A LOS CAMARADAS PEHIC, GÜLCAN, Y SEVGI</p> <p>A BAJO EL IMPERIALISMO Y SUS LACAYOS TORTURADORES, JUNTOS NOSOTROS</p> <p>VENCEREMOS !</p> <p>Georges Ibrahim Abdallah</p> <p>Jean-Marc Rouillan</p> <p>Central de Lannemezan el 15-12-2006</p></div> Message de solidarité avec les résistants Libanais - prisonniers d'AD http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article149 http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article149 2006-09-27T22:00:00Z text/html fr Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon Suivez le lien... Message de solidarité avec les résistants Libanais - <a href="http://nlpf.samizdat.net/spip.php?rubrique36" rel="directory">93. NLPF-10 Sep 2006</a> <div class='rss_texte'><p>Suivez le lien...</p> <p><a href='http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article142' class='spip_in'>Message de solidarité avec les résistants Libanais</a></p></div> Message de solidarité avec les résistants Libanais http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article142 http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article142 2006-08-11T11:24:00Z text/html fr Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon Sous la pression américano-française, le conseil de sécurité de l'ONU a voté une nouvelle résolution incluant un cessez le feu garanti par le renforcement sur le sol libanais de la présence de troupes étrangères et en particulier des troupes françaises. Depuis plusieurs semaines, les bombes et les obus israéliens écrasent les villes et les villages libanais. Au mépris des conventions internationales, la volonté affichée de perpétrer des massacres et de réduire en cendre le pays a (...) - <a href="http://nlpf.samizdat.net/spip.php?rubrique11" rel="directory">05. Militant-e-s d'AD</a> <div class='rss_texte'><p>Sous la pression américano-française, le conseil de sécurité de l'ONU a voté une nouvelle résolution incluant un cessez le feu garanti par le renforcement sur le sol libanais de la présence de troupes étrangères et en particulier des troupes françaises.</p> <p>Depuis plusieurs semaines, les bombes et les obus israéliens écrasent les villes et les villages libanais. Au mépris des conventions internationales, la volonté affichée de perpétrer des massacres et de réduire en cendre le pays a causé la mort de plus d'un millier de civils dont un tiers d'enfant et l'errance d'un million de réfugiées. Durant des semaines, les sionistes ont commis des crimes de guerre sans que les instances internationales ne lèvent le petit doigt pour s'y opposer.</p> <p>Malheureusement et depuis des décennies, nous sommes habitués à l'impunité israélienne. Les sionistes ne connaissent jamais la loi des ultimatums, des embargos et des frappes occidentales. Jusqu'ici seule la lutte armée des peuples les a contraints à reculer. Et aujourd'hui encore, malgré un cruel déséquilibre des forces, les combattants de la résistance libanaise font face avec un courage à toute épreuve.</p> <p>Dans ces heures d'une particulière gravité, nous, prisonniers communistes anti-impérialistes, tenons à saluer l'unité du peuple libanais face à l'agression impérialo-sioniste et la détermination inébranlable de la Résistance.</p> <p><strong>Nous tenons à dénoncer l'attitude du gouvernement français devenu le fer de lance de la politique impérialiste au Liban.</strong> L'agression sioniste est la partie la plus voyante et la plus sanglante d'un plan élaboré voici longtemps dans les cénacles néo conservateurs yankees. Au Liban, la résolution 1559 votée en septembre 2004 à l'initiative de Paris en constitua la première pierre. Sous le couvert de rétablir la souveraineté de l'État libanais, cette résolution préparait une nouvelle phase de violence. Son objectif principal est de placer le pays sous protectorat occidental et de le transformer ainsi en principale base d'attaque contre la Syrie et l'Iran. Parallèlement, les nouveaux maîtres dictent au gouvernement un traité séparé avec Israël afin d'isoler d'avantage les palestiniens et leurs alliés refusant la création d'un patchwork de bantoustans emprisonné de murs et de chars d'assaut.</p> <p>La politique française avance sans masque. Elle est aujourd'hui articulée au projet américain de Grand Moyen Orient. Le plan régional de Bush et des néoconservateurs américains est d'anéantir toute force populaire tentant de s'opposer à la main mise sur les richesses pétrolières de cette région et à son découpage en protectorats confessionnels. Comme l'a démontré avec clarté l'occupation de l'Irak, non lion d'écarter le violence, l'installation des troupes occidentales exacerbe immanquablement la confrontation avec les supplétifs collaborateurs et les forces populaires de la résistance. Il en sera de même si les forces armées françaises débarquent au Liban à la tête d'une armada impérialiste.</p> <p>Durant un mois de conflit, les observateurs sont arrivés aux mêmes conclusions. L'attaque israélienne était préparée depuis longtemps et les sionistes n'attendaient qu'un prétexte pour la déclencher. Dès les premiers bombardements, le gouvernement de Tel-Aviv a annoncé qu'il se rangeait sous la bannière de la guerre occidentale. Ainsi les gouvernants de Washington, Londres et Paris ne se placent pas derrière Israël, mais au contraire, l'État colon - allié aux principaux régimes arabes réactionnaires ‘l'Égypte, l'Arabie Saoudite et la Jordanie) - se fait l'arme de la stratégie impérialiste contre les peuples de la région.</p> <p>Dans cette guerre, les massacres de civils et les terribles ravages ne peuvent en aucun cas être présentés comme des dommages collatéraux ou des accidents de tir, ils concrétisent une volonté de répandre la terreur dans les populations et de las châtier suffisamment afin qu'ils admettent la supériorité des agresseurs et qu'ils acceptent leurs plan d'occupation.</p> <p>Ainsi la transformation du Liban en protectorat occidental avec la complicité du Conseil de Sécurité figure une nouvelle fois :<strong> la récompense pour les agresseurs et la punition pour les agressés. </strong></p> <p>Au Liban, comme en Irak et en Afghanistan se joue le redéploiement stratégique des forces agressives occidentales, l'accaparement des réserves énergétiques mondiales et leur marche en avant vers l'Est pour de nouvelles guerres. Toutes ces basses manœuvres sont présentées sous l'étendard frelaté de la démocratie et de la bienveillance humaniste. Et plus que jamais les masses des pays agressés ont besoin de notre refus et de notre solidarité conséquente. De notre implication et de nos liens avec leur résistance anti-impérialiste dépend l'équilibre des rapports de force.</p> <p>Face à l'entrée en scène directe des troupes françaises, nous avons ici plus qu'ailleurs le devoir de dénoncer cette sale guerre et son projet impérialiste. Avec le peuple libanais, le peuple palestinien et les masses arabes des différents pays de la région, nous devons trouver la force de nous organiser et de nous opposer au plan infernal de Grand Moyen Orient.</p> <p>Face aux enjeux de cette bataille décisive, nous devons créer une mobilisation consciente. C'est-à-dire capable de dénoncer tant les agissements de la diplomatie secrète cherchant à imposer un traité séparé entre l'État sioniste et le Liban, que les tentatives de briser l'unité du peuple libanais avec sa résistance armée.</p> <p>Dans ce conflit régional, un cessez le feu à tout prix n'est pas la solution, pas plus que ne l'est l'acceptation de vivre sous la botte de troupes occidentales. Bien au contraire !</p> <p>Quant à leur projet de désarmer les résistants libanais et palestiniens, loin d'empêcher les crimes impérialo-sionistes, il les facilitera. Souvenons-nous des massacres des camps de Sabra et Chatila survenus après le départ des forces armées palestiniennes ! <strong>Désarmer les combattants c'est trahir leur lutte et abandonner les objectifs de libération des peuples opprimés.</strong></p> <p>Seule la justice, c'est-à-dire concrètement le retrait de tous les territoires occupés par Israël, la libération des prisonniers palestiniens et libanais et le droit au retour des réfugiés, est le premier pas pour une vraie solution.</p> <p>Où que nous soyons et que nous luttons, que vive notre solidarité indéfectible avec la lutte héroïque des peuples palestiniens et libanais contre le sionisme !</p> <p>11.8.2006</p> <p>Les prisonniers politiques d'ACTION DIRECTE</p> <p>Nathalie MENIGON</p> <p>J.Marc ROUILLAN</p></div> Le premier matin sans elle http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article120 http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article120 2006-03-01T23:00:00Z text/html fr Jean-Marc Rouillan Joëlle nous a quittés sur la pointe des pieds. Elle qui connut tant de coups de feu, est morte dans son lit, emportée par la maladie. Très jeune, elle fit sans retour le choix du fusil. Elle appartenait ainsi à l'armée des insurgés qui, des barricades parisiennes à la guérilla de l'Altiplano, éclaire l'histoire d'une éclatante lumière. Les communards sont nos frères et les pétroleuses nos sœurs, comme demeurent nos frères et sœurs ceux qui luttent dans les (...) - <a href="http://nlpf.samizdat.net/spip.php?rubrique11" rel="directory">05. Militant-e-s d'AD</a> <div class='rss_texte'><p>Joëlle nous a quittés sur la pointe des pieds. Elle qui connut tant de coups de feu, est morte dans son lit, emportée par la maladie.</p> <p>Très jeune, elle fit sans retour le choix du fusil. Elle appartenait ainsi à l'armée des insurgés qui, des barricades parisiennes à la guérilla de l'Altiplano, éclaire l'histoire d'une éclatante lumière. Les communards sont nos frères et les pétroleuses nos sœurs, comme demeurent nos frères et sœurs ceux qui luttent dans les rues palestiniennes embrasées de soleil et dans les obscures sierras de Colombie.</p> <p>Et nous ne pleurerons pas davantage Joëlle qu'une autre sœur disparue. Elle ne l'aurait pas voulu. Joëlle était une parmi toutes les combattantes. Et se considérait comme telle.</p> <p>À l'heure de sa mort, combien sont-elles parties en sa compagnie. Imitant dans la nuit la colonne des guérilleros, elles la guident et la suivent. Elles forment le rang en silence et s'éloignent. Elles ne s'effaceront jamais tout à fait. Nos cœurs garderont leurs sourires. Et après nous, d'autres camarades montant en première ligne apprendront à les connaître et à les aimer. Elles ont souffert comme elle a souffert. Certaines seules, blessées, agonisantes. D'autres capturées, abattues d'une balle dans la nuque ou enchaînées, violées et torturées dans une cellule crasseuse et laide.</p> <p>Et ce sont ces héroïnes que les plumaillons supplétifs des escadrons de la mort, des brigades anti-guérilla, des mafieux des pouvoirs réactionnaires, des juges pleutres et rendus à la raison du plus fort, nommeront sans rougir et la moue aux lèvres : « terroristes et assassins ». Ulrike, Mara, Elisabeth, Wafa, Arzu, Olaia... ce premier matin sans elle, pour nous, combattantes, vous portez un prénom : Joëlle. Dans son esprit rebelle, au fil des jours, vos présences perduraient. Car elle défendait cette communauté éternelle et universelle. Joëlle était devenue la Rosario des barricades de Madrid, chantée par Miguel Hernandez : « Rosario, dinamitera, tu pourrais être un homme et tu es l'essence de la femme, l'écume de la tranchée. Digne comme un étendard de triomphes et de splendeurs. » Et telle Rosario la rouge, Joëlle promena sa force et sema « les bombes au vent de l'âme des traîtres ».</p> <p>Et à l'heure où ils lavent son corps de morte, dans un camp lointain, appliquée à sa tâche, une jeune fille nettoie son arme. Peut être a-t-elle faim ? Ou froid ? A-t-elle la nostalgie de sa famille et de la rue blanche de son village ? Elle ne sait pas qu'en ce matin particulier, j'ai une immense tendresse pour elle et je caresse sa frêle silhouette au souvenir de Joëlle.</p> <p>Je n'ai rien oublié... En juin 80, je l'ai rencontrée pour la première fois un jour de pluie près du Mur des fédérés. Dans sa parka bordeaux, elle était trempée de la tête aux pieds. Et depuis à nos côtés, elle ne nous a jamais quittés. Elle a traversé le temps de la guérilla, la clandestinité comme les procès, la torture de l'isolement, les interminables grèves de la faim. Et comme au premier jour, pas un instant elle ne chercha à se mettre à l'abri. Le mois passé, au téléphone, sa voix affaiblie insistait pour joindre une fois encore, la dernière, sa signature aux nôtres au bas d'une déclaration.</p> <p>Ce matin, je me souviens de tout, du visage des renégats et de tous ceux nous ayant trahis et salis... Je me souviens des traits haineux du juge et des insultes des donneurs de coups de triques. Pourtant, je ne veux retenir que son sourire clair et sa chevelure rousse comme un drapeau de crépuscule. Certes, elle était la plus jeune et la plus fragile. Pourtant au cours de ces trois décennies, d'autres plus âgés, plus diplômés, plus costauds n'ont rien appris, ont fini par se soumettre, et, pire, à s'habituer à l'inacceptable barbarie. Au contraire, et pareille à une belle fille des barrières, elle grandit là où les maîtres saccagèrent et empoisonnèrent l'air et la terre, chaque jour plus sensible à la souffrance des opprimés et plus dure envers les pouvoirs criminels de leurs ennemis...</p> <p>Un doigt sur la bouche, son souvenir me commande de me taire. J'en conviens, j'en ai trop dit.</p> <p>Laissons le silence complice accomplir son affaire. Maintenant je dois reprendre le chemin. Combien de fois avec elle, j'écrivis la promesse : « Seguiremos adelante ! » Tel est l'engagement des guérilleros. Et tous et toutes, où que nous vivions et luttions sans trêve, en avançant comme un seul homme, comme une seule femme, nous murmurons les paroles du camarade Ernesto Guevara :</p> <p>« Qu'importe où nous surprendra la mort ; qu'elle soit la bienvenue pourvu que notre cri de guerre soit entendu, qu'une autre main se tende pour empoigner nos armes, et que d'autres hommes se lèvent pour entonner les chants funèbres dans le crépitement des mitrailleuses et de nouveaux cris de guerre et de victoire... »</p> <p>Jean-Marc Rouillan</p> <p>Prisonnier d'Action Directe</p> <p>Lannemezan, jeudi 2 mars 2006</p></div>