Nathalie Ménigon est en grève des plateaux depuis le 26 décembre 2004. Elle proteste ainsi contre les rétorsions systématiques dont elle est l’objet à la prison de Bapaume :
Alors qu’elle a seulement 4 parloirs effectifs (avec des personnes pouvant lui rendre visite au rythme de 2h par mois) et 3 parloirs avec des personnes résidant trop loin pour lui rendre visite plus d’une fois par an, 5 demandes de permis lui ont été refusées depuis le mois de juin 2004 ;
Elle ne peut téléphoner que 2 fois par mois, pendant 1/4 d’heure et seulement avec les rares personnes bénéficiant d’un permis. Et encore, puisque pour ce faire, elle doit en demander l’autorisation au minimum 24 heure à l’avance ;
Son courrier est l’objet de sempiternels retards à l’acheminement. D’autres lettres « disparaissent ». Des revues et périodiques lui sont régulièrement saisis ;
Malgré ses demandes répétées, son dossier mésdical complet n’est, à ce jour, toujours pas accéssible au médecin de son choix, conformément à la loi.
Ces dernières semaines, elle a néanmoins obtenu de changer de médecin au sein du cabinet médical de Bapaume. C’est un premier pas qui la renforce dans sa conviction de poursuivre sa résistance contre la machine à broyer.
Nlpf
28 janvier 2005