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Libérez les prisonniers d’Action directe ! Tract manif du 4/10/05, Paris

mardi 4 octobre 2005, par NLPF


1er mai 1979 : les sidérurgistes lorrains, révoltés par le saccage social de toute une ré-gion, avec ses « plans sociaux » qui vont produire leurs cohortes de licenciés, donnent l’assaut au commissariat de Longwy ; à Paris, un groupe de militants attaque le siège du Cnpf, l’ancêtre du Medef : il s’agit en fait du premier acte politique du groupe Action directe.

4 octobre 2005 : les travailleurs, salariés ou privés d’emploi, continuent de subir la politique du Medef ; contre la baisse des salaires, la précarisation des emplois, la dégrada-tion des conditions de travail et la casse des services publics, la lutte collective est à l’ordre du jour. De plus en plus, on entend ce cri de révolte : « Ne nous laissons pas faire ! »

Les militant(e)s d’Action Directe ont entamé leur 6819e jour de détention ! Depuis le 28 février, la peine d’emprisonnement incompressible de 18 ans à laquelle ils et elles avaient été condamné(e)s est accomplie. Plusieurs manifestations ont marqué la date symbolique de ces 18 années de prison et d’isolement, de grèves de la faim et de luttes contre l’arbitraire carcéral ou en solidarité internationaliste avec d’autres détenu(e)s révolutionnaires.

Leur santé s’est parfois usée dans ce combat contre l’anéantissement programmé. Ainsi, Nathalie Ménigon a connu il y a quatre jours une nouvelle alerte grave, consécutive à deux accidents vasculaires-cérébraux. Malgré son état devenu incompatible avec la déten-tion, ses demandes de suspension de peine ont été rejetées.

Le refus de leurs demandes de libération conditionnelle et leur maintien illimité en pri-son est une décision politique guidée par un État qui redoute que dans la situation ac-tuelle, marquée par un profond mécontentement social, l’image de « terroristes sans légitimité » qu’il leur avait jusqu’ici collée fasse long feu.

Au-delà des divergences politiques que chacun peut avoir ou pas avec les militants d’AD, toutes celles et tous ceux qui revendiquent une convergence d’intérêts entre les salariés, chômeurs et autres victimes du capitalisme ne peuvent qu’admettre que ces prisonniers politiques sont du même côté de la barricade qu’eux. La lutte pour leur libération immédiate doit devenir l’affaire de tous.

Collectif Nlpf !

Signez la pétition : Les prisonniers d’Action Directe ont terminé la peine de sûreté de leur condamna-tion à perpétuité. Pour nous leur peine est accomplie. Quoi que nous pensions de leurs activités passées, nous demandons leur libération dans les plus brefs délais.




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Ecrire aux militants d’Action directe incarcérés !
 
Georges Cipriani
n°écrou 5250/2108
M.C. Ensisheim
40, rue de la 1re Armée
68190 Ensisheim 


Jean-Marc Rouillan
n° écrou 9590B130
Centre de détention de Muret
route de Seysses
31600 Muret



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