ACTION DIRECTE : RÉUNION D’INFORMATION
vendredi 1er juillet à 18h
au CICP, 21 ter rue Voltaire, Paris XIe (M° Rue des Boulets)
Vendredi 1er juillet après midi, le tribunal d’Arras statuant sur la demande de
libération conditionnelle déposée par Nathalie Ménigon rendra sa décision.
La teneur des débats, le parti pris évident du ministère public et du président,
nous font craindre un nouveau refus.
Incarcérée depuis plus de 18 ans, Nathalie, comme ses camarades d’Action
Directe, a subi des conditions de détention exceptionnelles, qui ont aggravé un
état de santé défaillant.
Notre collectif "Ne Laissons Pas Faire" constitué en 1998 a mené, en vain,
plusieurs campagnes pour exiger une suspension de peine pour Nathalie, victime
de deux accidents vasculaires cérébraux pendant sa détention. La paranoïa
sécuritaire de l’univers carcéral ajoutée au manque de soins adaptés font que
Nathalie est en danger de mort permanent tant qu’elle reste en prison.
Les déclarations de Nicolas "Karcher" Sarkozy voulant "nettoyer" la banlieue et
menaçant de faire payer les juges considérés comme laxistes (on n’avait pas
remarqué pourtant) vont également dans le sens d’une sur-radicalisation de la
politique répressive de l’état dont les militantes et militants d’Action
Directe et tant d’autres continueront à faire les frais.
En présence de Jean-Louis Chalanset, avocat de Nathalie Ménigon, avec Joëlle
Aubron par téléphone.