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Ça n’a que trop duré, Nathalie Ménigon, doit être libérée au plus vite !

lundi 6 décembre 2004, par NLPF


Le 13 décembre 2004, Nathalie Ménigon doit comparaître devant la juridiction régionale de libération conditionnelle pour la troisième fois. Nathalie, comme ses camarades d’Action directe, subit une très longue peine assortie de conditions de détention d’exception (comme Georges Cipriani et Jann-Marc Rouillan elle est détenue depuis bientôt 18 ans, Régis Schleicher, lui, est emprisonné depuis 21 ans).

En juin dernier, notre mobilisation a permis de faire reconnaître la gravité de l’état de santé de Joëlle Aubron et d’obtenir la suspension de sa peine pour raisons médicales après plus de 17 ans de détention : un cancer engageait son pronostic vital.

Aujourd’hui pour Nathalie il s’agit de faire reconnaître que son état de santé est durablement incompatible avec son maintien en prison. Elle subit les conséquences d’un premier accident vasculaire cérébral survenu en 1996. Les soins et le suivi médical furent tellement dérisoires que le second A.V.C. de 2001 ne sera détecté que plusieurs mois après son déclenchement. Depuis, elle souffre de spasmes à la main et au pied gauches qui limitent gravement son autonomie physique. Mais plus grave est qu’après deux A.V.C., il existe un risque permanent de rechute et Nathalie n’a pas eu d’examen de contrôle (sanguin et imagerie par résonance magnétique) depuis 2002. Ce ne sont là que quelques exemples de la foncière incompatibilité du cadre pénitentiaire avec la grave pathologie dont elle souffre.

En faisant cette nouvelle demande de suspension de peine Nathalie veut placer l’Etat face à ses responsabilités. Pendant qu’il libère dans le cadre de la loi Kouchner ses hauts commis (Papon, Le Floch-Prigent, Tarallo) l’Etat exerce inlassablement sa vengeance à l’égard des militantes et militants d’A.D.

La situation de ces prisonniers et la question de leur libération ne peuvent laisser indifférent. Elles sont emblématiques de la nature véritable du régime en France, de ses orientations ouvertement réactionnaires, elles doivent interpeller chacun et chacune. Ou bien nous laisserons la justice française rétablir la peine de mort, diluée dans des années et des années de régime de détention destructeur, ou bien nous empêcherons le crime. C’est, ce sera, un rapport de force. Nous avons tous et toutes la responsabilité de faire qu’il penche du bon côté.

C’est pourquoi, Samedi 11 décembre à 11h, nous nous rassemblerons devant le tribunal de Douai pour rappeler aux magistrats et à l’appareil judiciaire que Nathalie Ménigon et tous les détenus dont l’état de santé est incompatible avec l’emprisonnement doivent être libérés !

Collectif Ne laissons pas faire ! Courrier : NLPF c/o LPJ, 58 rue Gay-Lussac 75005 Paris http://nlpf.samizdat.net - e-mail : nlpf@samizdat.net

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