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Rassemblement le 3 juillet

jeudi 3 juillet 2008


Devant l’administration pénitentiaire
à l’angle de la rue du Renard et de la rue de la Verrerie
à 18 h (Métro Hôtel de Ville)
Nous appelons ensuite, le même jour, à nous joindre au rassemblement pour dire Non ! à l’extradition de Marina Petrella, place du Palais-Royal à 18h30

RÉTENTION DE SÛRETÉ :
Les militants d’Action directe expérimentent la loi Dati !

Les militants d’Action directe encore incarcérés et qui ont fait une demande de libération conditionnelle viennent d’apprendre que la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté de Paris ordonnait leur placement dans le Centre national d’observation (CNO), pour une durée d’au moins six semaines.
Depuis le 20 juin, Georges Cipriani se trouve ainsi « en observation » à Fresnes. C’est aussi le cas de Régis Schleicher. Le communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré à Lannemezan, a également reçu l’annonce d’un prochain transfert vers Fresnes.


La nouvelle loi de rétention de sûreté a été « vendue » à l’opinion publique comme protégeant la société de criminels multirécidivistes, notamment des délinquants sexuels. Or, elle va s’appliquer a des militants révolutionnaires, laissant à penser que leur engagement politique et la solidarité qui les a animés peuvent relever d’une pathologie mentale !


Nous dénonçons donc la loi Dati

- Parce que les militants révolutionnaires devront se soumettre à une expertise médicale, laquelle sera consultable par les autorités judiciaires ad hoc.

- Parce que celle-ci prétend : «  Analyser les dispositions de la personnalité du condamné dans les registres de l’intelligence, l’affectivité et la sociabilité et apprécier les dimensions pathologiques éventuelles, faire ressortir les facteurs familiaux, personnels et sociaux ayant pu influencer le développement de sa personnalité.
Préciser son évolution entre le moment des faits et aujourd’hui. Apprécier l’état de dangerosité actuelle du détenu.
D’une façon générale, fournir toutes données utiles à la compréhension du mobile des faits et le cas échéant de son traitement.
 »


Ce dernier point est très grave, quand on sait que « les mobiles des faits » étaient politiques : comment les deux médecins vont-ils appréhender cette question ?

D’autres points de l’ordonnance risquent aussi de rendre plus difficile toute libération conditionnelle :
« Examiner la pertinence du projet au regard de la situation des victimes (état de l’indemnisation, conséquences éventuelles de l’aménagement envisagé pour les victimes, ...)
Donner son avis sur la position du condamné à l’égard des faits et de la condamnation, et se prononcer sur l’état de réflexion à ce sujet.
 »

À chaque fois on voit poindre l’imposition d’une « normalité » par la force le cas échéant. Les militants d’Action directe ont terminé leur peine de sûreté depuis des années. Le passage par la case CNO illustre une fois encore l’acharnement revanchard de l’État français, lui qui a décidé d’extrader l’ex-militante italienne Marina Petrella dans une Europe désormais « sans frontières » pour le seul capital et les polices.

La crise capitaliste va encore toucher de plein fouet les plus fragiles parmi les travailleurs et il faut au gouvernement bourgeois mettre en garde les plus conscients et briser leur résistance. La preuve nous en est donnée en Europe où, en Belgique, des militants soutenant la cause des prisonniers politiques révolutionnaires ont été incarcérés et pour certains le sont encore. Ça l’est aussi en Italie où les organisations de la gauche extra parlementaire sont la cible d’une forme de terreur d’Etat faite de menaces, d’incarcérations et de surveillance.

L’État nie l’engagement politique des prisonniers révolutionnaires qui ont combattu le système dominant.
L’État prétend traiter en psychopathes les militants politiques qui s’opposent à la politique d’exploitation et d’oppression.
L’État veut criminaliser toute opposition à sa politique.

Non à la rétention dite de sûreté !
Non à la prison infinie !
Libération de tous les prisonniers révolutionnaires !





Ecrire aux militants d’Action directe incarcérés !
 
Georges Cipriani
n°écrou 5250/2108
M.C. Ensisheim
40, rue de la 1re Armée
68190 Ensisheim 


Jean-Marc Rouillan
n° écrou 9590B130
Centre de détention de Muret
route de Seysses
31600 Muret



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