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Contre la barbarie institutionnelle - Geneviève Clancy

samedi 1er mai 2004


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Libérez Ménigon !
« Le slogan "Libérez Ménigon !" a fleuri sur l’un des versants d’un terril de la fosse 6 d’Haillicourt, près de Bruay-la-Buissière, au cœur du bassin minier du Pas-de-Calais [...] Libérez les militants d’Action directe ! Non à la vengeance de l’État voyou ! ».
UL CNT-Béthune, mars 2004

Avoir connaissance qu’un être humain est atteint d’une maladie qui nécessite des soins que la prison ne peut dispenser et ne rien faire à temps pour les lui prodiguer procède d’une intention criminelle. Attitude aggravée par le cynisme d’une sélection politique ou de classe entre ceux qu’on sauve et ceux pour lesquels on risque l’irréparable. Cette discrimination n’est pas aveugle, elle correspond au partage entre valeurs humaines, sur lequel repose une société de l’avoir et du tout pouvoir.

Il y a d’une part les gens « socialement corrects », ceux qui acceptent, ou se taisent, ou ne combattent pas l’iniquité, et ceux qui par la radicalité de leur refus perdent leur humanité du seul fait du jugement porté sur leurs actes. Quelle institution étatique peut-elle, en violant ses propres lois, s’arroger le pouvoir de distribuer ou d’enlever ses droits à un homme ? Abandonnons le langage sinueux des consciences mal à l’aise : ce qui se passe maintenant, ici, dit clairement que les peines infligées à ceux qui se réclament d’une conscience révolutionnaire les déchoient de la légitimité absolue à être traités dans le respect de leur humanité. Bas les masques : pour cacher l’infamie éthique de cette ségrégation, il y a un appareil judiciaire, des défenseurs et des lois, mais c’est un trompe-l’œil à l’abri duquel cette criminalité institutionnelle par application discriminatoire des lois travaille à exterminer tous ceux qui la dénoncent violemment dans sa barbarie.

Mettre en lumière la barbarie de la misère, la barbarie de l’oppression et de l’extermination des peuples, la barbarie du bannissement et celle de l’obscurantisme de l’idéologie dominante appartient à la finalité de l’engagement des militants d’Action directe et c’est cette finalité qui leur vaut en retour une volonté d’anéantissement depuis le début de leurs persécutions carcérales.

Demander que la loi s’applique aussi à eux n’est pas une supplique, une grâce, ni une mise en scène de leur souffrance. Chacun doit s’engager dans cette exigence, pour soi-même, et contraindre l’État à honorer sa légalité.

Geneviève Clancy (intervention au meeting du 23 avril)




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