LIBERTE POUR GEORGES CIPRIANI !
Après plus de 20 ans de prison, libérable déjà depuis 3 ans, Georges Cipriani déposait en novembre 2007 une nouvelle demande de libération conditionnelle.
La décision aurait dû lui être signifiée dans les six mois, soit au plus tard en mai 2008, mais la loi Dati sur la rétention de sûreté lui fut appliquée rétroactivement, avant même la publication des décrets d’application d’une loi adoptée dans la précipitation. En juin-juillet dernier, il fut ainsi placé pendant six semaines au Centre national d’ob-servation de Fresnes et soumis aux examens multiples d’« experts » prétendant juger de sa « dangerosité ».
La Commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté avait soi-disant deux mois pour rendre son rapport. Son dossier aurait dû être examiné le 5 septembre ; il ne l’a pas été. Enfin, la Commission l’informa qu’elle statuerait le 16 décembre. L’a-t-elle fait ?
Une procédure bloquée par l’administration ou retardée illégalement, et Georges Cipriani aura ainsi subi une année supplémentaire en prison. S’il n’est pas libéré d’ici le 21 février, il aura alors accompli 22 ans dans les geôles de l’Etat. Une nouvelle fois, il nous faudrait alors nous rassembler pour manifester notre colère et notre solidarité sous les murs de la prison d’Ensisheim.
Régis Schleicher se trouve dans la même situation, après, lui, plus de 25 ans de prison !
Jean-Marc Rouillan, réincarcéré le 4 octobre dernier après 10 mois de semi-liberté, verra sa demande de libération conditionnelle examinée en vi-sioconférence le 19 janvier.
Pour dénoncer l’acharnement contre ces militants révolutionnaires, soyons nombreux au rassemblement de solidarité
Jeudi 8 janvier, de 18 h à 19 h
En face de la direction de l’Administration pénitentiaire,
carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard
Paris 4e
métro L1-L11 Hôtel-de-Ville
Liberté pour Georges Cipriani, pour Régis Schleicher, et pour Jean-Marc Rouillan et Georges Ibrahim Abdallah !
Collectif « Ne laissons pas faire ! »