ROUILLAN, TAIS-TOI OU C’EST LA PERPÈTE !
Alors que la crise financière fait rage, que l’armée s’embourbe
dans la sale guerre d’Afghanistan, que les charettes de licenciements
économiques, à Renault Sandouville ou ailleurs, plongent des
familles dans le désespoir, le gouvernement français mène la chasse
à... Jean Marc Rouillan ! Il fallait oser !
Prenant prétexte d’une banale interview à l’Express, le Parquet
central, à la botte de la Chancellerie, veut révoquer le régime de
semi-liberté auquel Jean-Marc Rouillan est astreint depuis dix mois,
et qui devait l’amener à une libération conditionnelle en fin d’année.
Cette mise en cause n’a aucun fondement juridique : Jean-Marc
Rouillan a accepté et intégralement respecté les conditions très
restrictives de sa semi-liberté. Mais l’opération en dit long sur
l’état des libertés démocratiques dans ce pays.
Vingt ans se sont écoulés depuis les arrestations des militants
d’Action directe, mais la volonté de vengeance de l’Etat reste
intacte. Après l’isolement et les interminables grèves de la faim
pour en sortir, l’acharnement se poursuit par cet odieux chantage aux
regrets. On continue ainsi à exiger d’eux qu’ils renient leur
engagement politique, passé, présent ou à venir.
Les militants d’Action directe ont purgé leur peine, qu’on leur fiche
la paix !
Comme le premier jeudi de chaque mois, le Collectif Nlpf ! appelle à
un rassemblement devant la Direction de l’Administration
pénitentiaire (angle rue Beaubourg-rue de la Verrerie, Paris 4e) pour
exiger la libération de tous les militants d’Action directe (Georges
Cipriani et Régis Schleicher sont toujours détenus).
Halte au chantage au reniement ! Libération des militants d’Action
directe !
Paris, le 2 octobre 2008
Rassemblement jeudi 2 octobre
18h
Angle de la rue du Renard et de la rue de la Verrerie
Paris IVe
Métro : Hôtel de Ville ou Châtelet