POUR LA LIBERATION DE TOUS LES MILITANTS D’ACTION DIRECTE
Le 17 décembre dernier, Jean-Marc Rouillan, emprisonné depuis près de vingt et un ans, pouvait enfin respirer un air non carcéral, après l’aménagement de peine obtenu le 6 décembre.
Auparavant, le 2 août 2007, sa camarade Nathalie Ménigon avait inauguré ce nouveau statut arraché par des militants d’Action directe.
L’aménagement de peine n’est pas encore la liberté, mais c’est la dernière étape avant la libération conditionnelle. En attendant, les militants subissent pendant au moins un an un régime de semi-liberté, qui reste néanmoins une semi-détention, assortie de contraintes exceptionnelles.
Nathalie et Jean-Marc sortent aujourd’hui sans avoir trahi leur identité de militant et leur engagement anticapitaliste et anti-impérialiste. Avec Joëlle Aubron et Georges Cipriani, ils ont résisté collectivement à l’anéantissement et au chantage au reniement ; ils sont restés solidaires durant toutes ces années d’enfermement, souvent dans des conditions extrêmes.
La demande de libération de Georges Cipriani sera examinée dans quelques mois. Leurs cas n’ayant pas été dissociés quand ils furent condamnés solidaire-ment, il est évident pour nous que Georges Cipriani doive logiquement obtenir la même décision que ses camarades.
Rassemblons-nous une fois de plus afin d’exiger la liberté pour Georges Cipriani et pour Régis Schleicher ; manifestons encore une fois notre soutien à Nathalie Ménigon et à Jean-Marc Rouillan jusqu’à leur libération complète.
Exprimons aussi notre solidarité au militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné en France depuis 24 ans : la décision de la cour d’appel pour sa septième demande de libération conditionnelle sera rendue le 31 janvier.
En 2008, ne lâchons pas l’affaire, restons mobilisés !
1er janvier 2008
Collectif « Ne laissons pas faire ! » - http://nlpf.samizdat.net - e-mail : nlpf@samizdat.net
Le tract en téléchargement