Le 30 avril dernier, le tribunal d’application des peines ayant compétence en matière de « terrorisme » décidait d’accorder à Georges Cipriani, militant d’Action directe, un aménagement de peine sous la forme d’une semi-liberté d’une durée d’un an, première étape avant une libération conditionnelle.
Comme on pouvait s’y attendre, le Parquet a fait appel de ce jugement favorable, nous rappelant que l’État essaie de retenir en prison le plus longtemps possible les militants d’Action directe. Cette nouvelle procédure va encore prolonger de deux à trois mois le temps d’incarcération à temps plein de Georges Cipriani.
Il est en prison depuis plus de 22 ans et a terminé sa peine de sûreté depuis plus de 4 ans. Cela suffit ! Georges Cipriani doit sortir, comme doivent sortir Jean-Marc Rouillan, réincarcéré sous un motif spécieux en octobre dernier, actuellement hospitalisé à l’UHSI de Marseille, ainsi que Régis Schleicher qui connaîtra à la fin de ce mois la décision relative à sa demande de libération.
Pour demander la libération des militants d’Action directe, soyons présents une fois de plus au
RASSEMBLEMENT
Jeudi 7 mai, de 18 h à 19 h
en face de la direction de l’Administration pénitentiaire, carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard (Paris 4e - métro L1-L11 Hôtel-de-Ville).
Collectif « Ne laissons pas faire ! »