NON À LA CRIMINALISATION DE LA SOLIDARITÉ !
LIBÉREZ NOS CAMARADES !
Le collectif Ne Laissons Pas Faire exprime son entière solidarité aux camarades de Belgique face à la répression qui les touche. Les autorités belges tentent de justifier cette opération de police par des explications peu convaincantes. Pierre Carette et Bertrand Sassoye, anciens militants des Cellules communistes combattantes n’auraient pas respecté les conditions de leur mise en liberté conditionnelle, qui stipulent qu’ils ne peuvent pas « se fréquenter de façon assidue ». La formulation laisse libre cours à n’importe quelle interprétation de la part d’une justice aux ordres. Comme pour les militant(e)s d’Action directe, dont certains sont aujourd’hui en régime de semi-liberté et bientôt en liberté conditionnelle, il s’agit pour leur Europe du capital de faire taire toutes celles et tous ceux qui contestent cet ordre imposé par les polices au service des patrons !
Mais la répression aujourd’hui ne frappe pas que les militants
révolutionnaires, elle touche nombre de syndicalistes récalcitrants, des
travailleurs sans-papiers, des membres d’associations qui soutiennent ces derniers... On reproche également à certains des inculpé(e)s d’avoir été en contact avec des organisations de soutien italiennes – criminalisées dans leur pays – à l’occasion de la tenue à Bruxelles d’un meeting de solidarité à des militants prisonniers !
Aucun progressiste n’acceptera que la plus élémentaire solidarité soit assimilée à un délit. Mais chacun sait qu’aucun acteur de la lutte sociale, adversaire de la bourgeoisie, n’est aujourd’hui à l’abri de la répression. Pierre, Bertrand, et touTEs les camarades poursuiviEs en Belgique sont nos camarades. Ils ont été de toutes les mobilisations en faveur des militantEs d’Action directe et des prisonnierEs politiques. Le collectif NLPF réclame leur libération.
La solidarité est une arme !
Ne Laissons Pas Faire !