Depuis quatorze ans, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont incarcérés pour « association de malfaiteurs » et pour les « assassinats » du général Audran et de Georges Besse, PDG de Renault. Les membres d’Action Directe ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 18 ans. Depuis leur arrestation, l’État a utilisé ou mis en place un ensemble de mesures visant à les détruire. Condamnés en vertu de lois d’exception, les « lois antiterroristes » de Pasqua, alors qu’ils n’avaient pas commis d’attentats aveugles, ils croupissent depuis lors dans les geôles de la république.
Conséquence directes d’années de torture blanche (isolement, brimades...), les état de santé de Georges Cipriani et Nathalie Ménigon sont alarmants. Il faut redoubler de mobilisation, parce que les processus de destruction mis en place dans les prisons sont programmés sur la durée. Il est temps de construire un rapport de forces qui permette la libération des détenus et détenues d’Action Directe.