Le 16 février, le tribunal d’application des peines de Paris a jugé recevable la demande de Jean-Marc Rouillan, en lui accordant un aménagement de peine à partir du 7 mars prochain, première étape d’une libération conditionnelle.
Il fallait bien entendu s’attendre à l’acharnement qui ne s’est jamais démenti du parquet, lequel a fait immédiatement appel de cette décision, comme lors de la première procédure en 2007 et pour chacun des autres militants d’Action directe, Nathalie Ménigon – aujourd’hui en liberté conditionnelle – et Georges Cipriani, actuellement en semi-liberté.
C’est donc toute la rigueur de la justice bourgeoise que doit continuer à affronter Jean-Marc Rouillan, emprisonné depuis 1987, alors que le vernis de l’État se craquelle de plus en plus et que des ministres utilisent opportunément leur charge pour servir leurs intérêts privés, donnant une image de l’affairisme effréné au poste de commande !
L’audience qui décidera si Georges Cipriani peut enfin obtenir une liberté conditionnelle serait programmée dans moins d’un mois, le 10 mars. Nous sommes convaincus que, dans le même temps, la chambre d’appel ne pourra que confirmer le jugement en première instance pour Jean-Marc Rouillan et que notre camarade sortira rapidement de la prison de Muret.
Le Collectif « Ne laissons pas faire ! »
Le 17 février 2011