logo nlpf
Mobilisations Communiqués Matériel et Propagande Militant-e-s d'AD Bulletins Liens Lettre d'inf@

Nlpf!

Collectif pour la libération des militant-e-s d'Action directe

Abonnez-vous à notre lettre d'info

Nous contacter

Collectif Nlpf! c/o LPJ
58, rue Gay-Lussac
75005 Paris

nlpf (a) samizdat.net

Rechercher sur le site



Mobilisations

Bulletins

Matériel et propagande


Communiqué du 25 février 2010

jeudi 25 février 2010


GEORGES CIPRIANI : UNE SEMI-LIBERTE QU’IL FAUDRA ARRACHER !

Le tribunal d’application des peines « antiterroriste » de Paris a accordé hier, 24 février, un régime de semi-liberté à Georges Cipriani, première étape avant sa libération conditionnelle. Cette décision a logiquement pris en compte la solidité du dossier constitué par Georges Cipriani. Mais, le parquet faisant appel de cette décision, Georges Cipriani ne pourra quitter la prison d’Ensisheim, comme prévu, le 16 mars. Bien que libérable depuis 2005, il n’a pas pu bénéficier du moindre jour hors de la prison et il devra encore attendre de longs mois.
Quand cessera donc cet acharnement contre notre camarade ? Rappelons qu’en avril 2009, Georges Cipriani avait déjà obtenu un jugement identique, lequel avait ensuite été infirmé en appel, le 20 août, sur appel du parquet.

Le 21 février, Georges Cipriani entamait sa 24e année de détention pour les actes accomplis comme militant d’Action directe. La veille, samedi 20 février, une centaine de personnes venues de Blois, Béziers, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lille, Paris…, mais aussi de Belgique et d’Allemagne s’étaient rassemblées devant la prison de Fresnes pour exiger la libération de Georges Cipriani et de Jean-Marc Rouillan. Les manifestants firent le tour de la prison en criant des slogans, entre autres : « Libérez Rouillan !, Libérez Cipriani ! », « 23 ans de prison, 23 ans de résistance ! Halte au chantage au reniement, libération sans conditions ! ». Les mots d’ordre étaient accompagnés par la clameur qui montait de la prison. Un message de solidarité fut lancé à l’adresse de tous les prisonniers. Des prises de paroles terminèrent cette manifestation, rappelant la situation actuelle des camarades emprisonnés et l’échéance du 24 février (rendu de la décision du TAP pour Georges Cipriani) et annonçant la suite de la campagne pour leur libération.

Jean-Marc Rouillan se trouve en ce moment au Centre national d’observation (CNO) de Fresnes où, durant six semaines, il doit se soumettre aux examens multiples d’« experts » prétendant juger de sa « dangerosité ». C’est ce qu’exige en effet la loi Dati sur la « rétention de sûreté », avant l’examen de sa nouvelle demande de libération conditionnelle. Il y a deux ans, il avait pu obtenir une semi-liberté, qui n’avait duré que dix mois avant qu’il ne soit réincarcéré à plein temps sous le prétexte fallacieux de propos tenus lors d’une interview. Depuis plus d’un an, atteint d’une maladie rare et évolutive, il demeure sans soins adaptés en raison de son maintien en prison.

Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan doivent être libérés !

Le Collectif "Ne laissons pas faire !"




Accueil du site > Nlpf ! communiqués, tracts, textes > Communiqué du 25 février 2010

Ecrire aux militants d’Action directe incarcérés !
 
Georges Cipriani
n°écrou 5250/2108
M.C. Ensisheim
40, rue de la 1re Armée
68190 Ensisheim 


Jean-Marc Rouillan
n° écrou 9590B130
Centre de détention de Muret
route de Seysses
31600 Muret



Communiqués

Militant-e-s d'AD

Infos diverses