7 AVRIL : EXAMEN DE LA DEMANDE DE LIBERATION CONDITIONNELLE DE GEORGES CIPRIANI
9 AVRIL : RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITE
Les mobilisations annoncées pour cette première semaine d’avril (contre l’Otan à Strasbourg) nous font exceptionnellement reporter au 9 avril le rassemblement mensuel pour la libération des militants d’Action directe toujours emprisonnés.
Le 7 avril, la demande de libération conditionnelle de Georges Cipriani, incarcéré depuis plus de 22 ans, libérable depuis 2005, sera enfin examinée, au cours d’une audience qui se tiendra dans la prison d’Ensisheim.
Une nouvelle procédure, due à la loi Dati, dite "sur la rétention de sûreté", a encore allongé la procédure spéciale s’appliquant jusqu’alors à ce prisonnier politique révolutionnaire. Georges Cipriani aura ainsi subi une année supplémentaire en prison, alors que son dossier répond à toutes les exigences d’une décision favorable et aurait déjà dû lui permettre d’obtenir un aménagement de peine, sous la forme d’un placement en semi-liberté.
L’avis de la Commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté, dont le juge d’application des peines antiterroriste devra tenir compte dans sa décision pour la libération conditionnelle, a été récemment notifié à Georges Cipriani. Il est négatif. Les arguments des experts s’y contredisent entre eux, s’appuient sur une chronologie erronée et visent en fait à déconsidérer le combat que mène Georges Cipriani avec tous les moyens à sa disposition et toute sa force de militant pour sa libération.
Nathalie Ménigon a pu arracher cette liberté conditionnelle. Jean-Marc Rouillan était en voie de l’obtenir, avant que l’État ne fabrique de toutes pièces le prétexte pour le ramener en prison à temps plein et pour une durée indéfinie. Aujourd’hui, sa situation est critique car il est hospitalisé depuis le 6 mars dans l’Unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI) de Marseille, après une dégradation inquiétante de son état de santé.
Les militants d’Action directe ont effectué leur peine de sûreté, et bien plus encore... Refusons qu’ils restent otages de l’État ! Georges Cipriani doit être libéré, tout comme Jean-Marc Rouillan et Régis Schleicher !
Une fois de plus, pour exprimer notre solidarité, soyons présents au
RASSEMBLEMENT
Jeudi 9 avril, de 18 h à 19 h
en face de la direction de l’Administration pénitentiaire,
carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard
(Paris 4e - métro L1-L11 Hôtel-de-Ville).
Collectif "Ne laissons pas faire !"