C’est une continuité, c’est un début. La continuation de la campagne pour nos libérations où il a d’abord fallu que de tout petits groupes de camarades et ami(e)s se fassent l’écho de la situation médicale où un accident vasculaire cérébral avait mis Nathalie. Ce faisant, nous sommes peu à peu sortis des oubliettes carcérales où avait réussi à nous reléguer les alternances droite-gauche des années 80 et 90
Depuis, de réunions en manifestations, de meetings en concerts, la mobilisation n’a plus lâché. Aujourd’hui, son exigence est encore accrue de la fin de toutes les peines de sûreté. Ça suffit !
Le monde médiatique peut s’esbaudir d’une société totalement changée. En vérité, ses fondamentaux sont enkystés et sous les dégâts de l’exploitation flamboient la misère et la guerre. Qui aujourd’hui conteste la réalité de l’impérialisme américain ? Qui aujourd’hui nie l’arrogance d’un patronat, voleur de vies ?
Contre la guerre !
Contre le capital ! »
Joëlle Aubron
(1er mai 2005)