DEUX RENDEZ-VOUS EN FEVRIER 2010 POUR LA LIBERATION DE G. CIPRIANI ET J.M. ROUILLAN
Le 21 février, cela fera 23 ans que Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont incarcérés pour les actes accomplis comme militants d’Action directe.
Il y a deux ans, Jean-Marc Rouillan a pu obtenir une semi-liberté, interrompue après dix mois par son retour en détention à plein temps. Georges Cipriani n’a pu encore bénéficier d’un seul jour en dehors de la prison !
Jean-Marc Rouillan souffre d’une maladie dégénérative pour laquelle il n’est pas soigné. Il a déposé une nouvelle demande de libération qui ne sera examinée qu’après son passage par le Centre national d’observation (CNO) de Fresnes, où il a été transféré le 26 janvier. En effet, la loi Dati sur la rétention de sûreté, appliquée de manière rétroactive aux militants d’Action directe, les oblige avant toute décision de libération conditionnelle à se soumettre durant six semaines aux examens multiples d’« experts » prétendant juger de leur « dangerosité ».
(Adresse actuelle de Jean-Marc : J.M. Rouillan, 947 912, Maison d’arrêt – Centre national d’observation, allée des Thuyas, 94261 Fresnes Cedex)
L’an dernier, un jugement avait accordé à Georges Cipriani un régime de semi-liberté pour un an, mais, sur appel du parquet, des juges ont infirmé cette décision. Après ce rejet incompréhensible, Georges Cipriani a déposé une nouvelle demande de libération conditionnelle, qui sera examinée au cours d’une audience à la prison d’Ensisheim, le 5 février prochain.
FAISONS DE 2010 L’ANNÉE DE LA LIBÉRATION DE GEORGES CIPRIANI ET DE JEAN-MARC ROUILLAN !
Comme chaque mois, pour exprimer notre solidarité :
RASSEMBLEMENT
jeudi 4 février, de 18 h à 19 h
en face de la direction de l’Administration pénitentiaire,
carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard
(Paris 4e - Métro L1/L11 : Hôtel-de-Ville)
Et préparons dès maintenant la mobilisation annuelle de février, pour exiger leur libération alors qu’ils entreront dans leur 24e année de prison :
MANIFESTATION
samedi 20 février, 13h30
devant la prison de Fresnes
avenue de la Liberté
(Depuis Paris : bus 187, Porte d’Orléans, station Maison d’arrêt
ou
RER B, direction Robinson, station Arcueil-Cachan, puis bus 187)