Nathalie Ménigon, militante d’Action directe, continue à subir des conditions de détention intolérables : hos-pitalisée le 30 septembre à la suite d’un malaise cérébral, elle n’a fait l’objet d’aucun soin sérieux depuis son retour en cellule. Son état de santé précaire, suite à deux accidents vasculaires cérébraux, est bien connu de la Chancellerie, de la direction de l’Administration pénitentiaire et des experts médicaux. Une nouvelle demande de suspension de peine pour raison médicale vient d’ailleurs d’être déposée. Sans attendre la réponse, nous exigeons de toute urgence un suivi médical digne de ce nom pour Nathalie.
En un an, sept demandes de parloir déposées pour Nathalie ont été refusées ou sont restées sans réponse. Son isolement est maintenu : elle ne reçoit aujourd’hui de visites mensuelles que de trois personnes. La direction du CD de Bapaume exerce une censure politique discriminatoire : Nathalie n’a droit qu’à deux communications téléphoniques par mois (alors que les détenus hommes de Bapaume, comme souvent ailleurs, peuvent téléphoner tous les jours).
Exigeons la fin des brimades et des discriminations et un suivi médical réel !
Solidarité avec Nathalie et ses camarades !
Toutes et tous devant la direction de l’Administration péniten-tiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville)
jeudi 27 octobre 2005 à 18h00