Communiqué de la CNT Communication de Béthune au sujet du rassemblement de Bapaume, ce jour en faveur de la libération des prisonniers politiques d’Action Directe
Bapaume, 25 février 2005 !
La lutte continue
Des militants venus de Belgique, d’Allemagne, des anciens des FractionsArmées rouges, des Cellules communistes combattantes qui ont vécu dans leur chair la dictature capitaliste, des membres du collectif "Ne Laissons Pas Faire", de France-Cuba Pas-de-Calais, de l’Alliance rouge et noire, de l’Union
locale CNT de Béthune, de la CGT, du Comité basque de Lille, la jeunesse bruaysienne et béthunoise, des compagnons de la région lilloise, une copine de l’Yonne, une autre de la compagnie Jolie Môme et bien d’autres se sont retrouvés devant le centre de détention de Bapaume, ce samedi 25 février pour crier "haut et fort" : "Libérez Nathalie Ménigon, Libérez Action Directe ; 20 ans, ca suffit ! Non à la vengeance d’Etat". Certains sur des bases "humanitaires" sont venus exprimer leur indignation face à la vengeance d’ un Etat français qui joue la carte du chantage "libération contre repentance", d’autres sont venus exprimer une solidarité de classes avec ces militants anticapitalistes et anti-impérialistes.
Sur la butte qui fait face à la prison, des drapeaux rouges ou aux couleurs du Che flottent aux vents glaciaux, les effigies de Régis Schleicher, Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Georges Cipriani narguent les miradors...
Deux heures de rassemblement servi par des feux régénérateurs et le cortège gagne la porte de la prison où les slogans redoublent d’intensité. Au loin, d’une cellule un foulard rouge est agité. Des poings se dressent à travers les barreaux.
100 ans après le crime de Courrières (11OO mineurs morts dans des galeries à cause de conditions de sécurité défaillante), dans les couloirs de la "mort lente", de la torture blanche, la bête immonde poursuit son oeuvre destructrice.
Plus que jamais, la lutte continue !
CNT Communication Béthune