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JEAN-MARC ROUILLAN : UN AN DE LIBERTÉ… VOLÉE

mardi 1er décembre 2009


JEAN-MARC ROUILLAN : UN AN DE LIBERTÉ… VOLÉE

En décembre 2009, cela fera un an que Jean-Marc Rouillan, militant d’Action directe, aurait dû se trouver en liberté conditionnelle. Mais cette année de liberté lui a été volée par la justice "antiterroriste", une justice d’exception, qui a fabriqué de toutes pièces un prétexte pour perpétuer une peine déjà accomplie. Il a suffi d’une interprétation fallacieuse de quelques mots prononcés lors d’une interview pour refermer une porte brièvement ouverte, pour mettre fin à dix mois de semi-liberté étroitement contrôlée, et le renvoyer en prison à temps plein.

Au printemps dernier, à la suite d’une détérioration de sa santé, une maladie grave, rare et évolutive était diagnostiquée. Mais depuis plus de six mois, à la prison des Baumettes puis au centre de détention de Muret où il a été transféré le 27 octobre, Jean-Marc est laissé sans soins adaptés. La justice attend-elle que de graves complications dégradent encore sa santé ou va-t-elle enfin lui permettre d’être soigné par des médecins spécialistes du syndrome de Chester-Erdheim ?

Jean-Marc Rouillan a été emprisonné en 1987. Il a accompli sa peine de sûreté depuis 2005. Combien de temps encore l’État va-t-il s’acharner à le priver du droit à une libération conditionnelle ? Alors qu’elle aurait dû lui être accordée depuis un an, la justice va-t-elle la repousser à une date toujours plus lointaine ? Quand va-t-elle examiner sa nouvelle demande de semi-liberté et quand sera-t-il transféré à Fresnes pour le passage préalable obligé par le Centre national d’observation (CNO) ?

En décembre 2009, cela fera six mois que Georges Cipriani, militant d’Action directe encore incarcéré depuis près de 23 ans, aurait dû se trouver en semi-liberté. En effet, en avril dernier, un jugement lui avait accordé ce régime pour un an, première étape vers la liberté conditionnelle. Mais, sur appel du parquet, des juges ont infirmé cette décision le 20 août, décidant après 22 mois de procédure que le dossier de Georges accepté en première instance n’était soi-disant pas recevable ! Depuis la prison d’Ensisheim où il reste incarcéré, Georges Cipriani a déposé une nouvelle demande de libération conditionnelle : celle-ci sera-t-elle cette fois examinée dans des délais normaux ?

Georges Cipriani comme Jean-Marc Rouillan n’en finissent pas de subir un chantage au reniement, voire au repentir. Ce sont pourtant deux notions absentes du droit français. Leur identité politique assumée collectivement leur a valu de passer enfermés les 22 dernières années. Comment pourraient-ils renier aujourd’hui cette identité de militants révolutionnaires, sans se nier eux-mêmes, alors qu’ils sont encore prisonniers et qu’ils résistent toujours pour échapper à l’anéantissement carcéral ?

Continuons à dénoncer cette justice d’exception, qui invente d’année en année de nouveaux obstacles à leur libération : Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani doivent être libérés !

Pour faire le point sur la situation des camarades après les derniers rebondissements judiciaires et pour débattre ensemble des actions à mener pour leur libération, nous vous invitons à une

RÉUNION D’INFORMATION ET DE MOBILISATION

Avec la participation de Miguel Benasayag (sous réserve), Olivier Besancenot, Hellyette Bess, Jean-Louis Chalanset, Antoine Lazarus, Frédéric Neyrat (lecture de son intervention), Maurice Rajsfus…

Jeudi 17 décembre 2009
à partir de 18 h 30
au CICP, 21 ter rue Voltaire, Paris 11e
(métro L9 Rue des Boulets)

Collectif « Ne laissons pas faire ! »




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Georges Cipriani
n°écrou 5250/2108
M.C. Ensisheim
40, rue de la 1re Armée
68190 Ensisheim 


Jean-Marc Rouillan
n° écrou 9590B130
Centre de détention de Muret
route de Seysses
31600 Muret



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