Trois rassemblements se sont tenus le samedi 25 février devant les prisons où sont détenus les militants d’Action directe et Georges Abdallah, militant communiste arabe. Tous libérables depuis un an et plus.
Une centaine de personnes sous la neige à Ensisheim et autant à Bapaume, près de 250 à Lannemezan.
Feux d’artifice, pétards, ballons survolant les centres de détention, les trois cortèges ont réaffirmé l’exigence de la libération des prisonniers d’Action directe et de Georges Abdallah, otages de l’Etat français.
Le collectif pour la libération dénonce l’éternel chantage « repentir contre libération ». A Lannemezan, Charlie Bauer, ex-longue peine, résume bien la situation : « Le pouvoir garde en prison les camarades militants d’Action directe, non pas pour ce qu’ils ont fait , puisque la sanction a été effectuée, mais pour leurs idées. On leur demande de se renier, de cracher sur ce qu’ils ont été, sur ce qu’ils sont encore aujourd’hui »
Ces manifestations ont regroupé des anciens d’Action directe, des militants venant du Pays-Basque, de Belgique, de Suisse, d’Allemagne, d’Italie, du Liban et de Palestine, des personnalités, des représentants du monde syndical, politique et associatif, des signataires d’une pétition demandant la libération des prisonniers d’Action directe rendue publique à cette occasion.