La nouvelle violence psychologique faite à Nathalie Ménigon est
inacceptable et vient s’ajouter à la violence physique de 20 années de
détention, de mois entiers d’isolement et de brimades.
La peine de mort est abolie en France depuis 1981, mais le refus de
libération conditionnelle apres 20 ans n’est il pas une maniere d’infliger
une mort lente en détention ?
Il est incompréhensible que le gouvernement s’acharne ainsi sur des
prisonniers, allant au dela des jugements prononcés.
Le maintien en détention de Nathalie Ménigon et de ses camarades est un
choix
inhumain. En tant que tel, il ne peut plus être supporté.
Nous demandons à ce qu’ils soient libérés et qu’ils puissent enfin
bénéficier des soins dont dépendent leurs vies.
Premiers signataires :
Compagnie jolie Môme
pierre Fernandès, compagnie des champs
Catherine Cossa
Fatma Brahimi - Alger - Militante anti-colonialiste
Layla Ghovini - Paris