Parce que les faits reprochés à Juan Mari Olano sont : - son appartenance à une organisation publique de soutien aux prisonniers basques ; - ses responsabilités de porte-parole - ses opinions politiques et qu’il s’agit donc d’une extradition pour délit d’opinions et d’activités politiques (délit de militantisme).
Parce que les lois françaises et européennes sont claires : on ne peut extrader une personne pour une infraction à caractère politique ou lorsque l’extradition a un but politique. Parce que cette extradition marquerait une jurisprudence dangereuse mettant en cause des droits d’expression, d’opinion et d’association.
Nous, signataires demandons que la France refuse l’extradition de Juan Mari Olano.
1er signataires : LCR, Les motivé-e-s, Abertzaleen Batasua, Batasuna, Confédération paysanne, AC !, CNT, LAB, Ne Laissons Pas Faire, DAL, MIB