DEPUIS le début des années 70, les pays impérialistes ont affronté la résistance des peuples. Les gouvernements ont, à plusieurs reprises, été secoués par la pratique de la lutte politico-militaire organisée par le prolétariat. Les peuples du continent européen, qui subissent de plein fouet l’hégémonie capitaliste et la création d’un pôle impérialiste, ont démontré leur capacité à mettre en péril un système basé sur leur exploitation et la guerre.
À ennemi de classe, guerre de classes, mais l’ennemi n’est pas qu’au gouvernement et dans la bourgeoisie, il est aussi présent dans les appareils « démocratiques », politiques, associatifs et syndicaux, les sociaux-démocrates. Ces appareils, dont les directions sont coupées des difficultés des masses laborieuses, usent et abusent des salons feutrés du pouvoir, ils agissent en « social-traîtres ». Ils sont les premiers à dénoncer les actes de lutte du prolétariat entré dans la guerre de classe, et ne font rien pour l’organiser et unir les luttes. Ils craignent en effet de ne plus bénéficier des privilèges de leur fonction et d’être mis en minorité par des masses qui, elles, ont la haine de classe.
Les camarades d’Action directe, ont subi la haine d’une social-démocratie qui a paradé à l’arrestation de Cesare Battisti, mais c’est un gouvernement ultralibéral (de droite) qui a libéré deux d’entre eux. Idem en Allemagne. En Italie, par contre, un gouvernement social-démocrate (de gauche) maintient Maurizio Ferrari, fondateur des BR, en prison depuis 1974, et réitère ses demandes d’extradition d’anciens militants, comme Marina Petrella.
La haine contre les révolutionnaires est encore plus grande quand ils se sont attaqués aux appareils fascistes et politico-religieux, notamment le sionisme et le franquisme : c’est le cas de Georges I. Abdallah, militant des FARL, enfermé depuis 23 ans, et des militants basques de l’ETA et espagnols des GRAPO.
En France, il reste à faire libérer des dizaines de camarades, notamment Georges Cipriani et Régis Schleicher d’AD. Le 23 février, devant la prison d’Ensisheim, soyons nombreux pour soutenir la demande de libération de Georges Cipriani.
Si la mise en liberté de G.I. Abdallah est refusée le 31 janvier, le comité « Libérez-les ! » s’engage à faire tout son possible, pour informer, agiter et mettre en lutte les masses pro-palestiniennes et antisionistes des quartiers populaires et ouvriers de la région Nord, pour exiger sa libération.
Le 23 février, toutes et tous à 15 h devant la prison d’Ensisheim !
Soyons nombreux ! Le combat continue ! Libérez-les TOUS !