Jean-Marc Rouillan commence cette année 2011 en prison, à temps plein. 23 ans d’emprisonnement, 5 ans de plus que la peine incompressible qui était assortie à sa condamnation, 26 mois d’incarcération supplémentaires depuis que son régime de semi-liberté a été brutalement révoqué, deux mois avant d’obtenir une liberté conditionnelle.
Si la justice bourgeoise a la main particulièrement lourde pour les insoumis, les révolutionnaires, pour tous ceux qui refusent l’ordre capitaliste, Nathalie Ménigon a arraché la liberté conditionnelle et Georges Cipriani continue un régime de semi-liberté (la journée, dehors pour travailler, la nuit et les week-ends en prison).
La demande de libération conditionnelle de Jean-Marc Rouillan sera examinée le 2 février prochain : , nous demandons que soient appliqués aux militants d’Action directe, et notamment à Jean-Marc Rouillan encore emprisonné à temps plein, les mêmes aménagements de peine obtenus par ses camarades d’Action directe et que les textes prévoient pour tous les prisonniers.
Ce mois-ci encore, nous viendrons le dire lors du
RASSEMBLEMENT
jeudi 6 janvier, de 18 h à 19 h
en face de la direction de l’Administration pénitentiaire
carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard
(Paris 4e - Métro L1/L11 : Hôtel-de-Ville)
Le Collectif "Ne laissons pas faire !"
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