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Oser lutter, oser vaincre !

vendredi 8 février 2008


L’ANNÉE dernière, deux des militants d’Action directe emprisonnés ont obtenu un aménagement de leur peine, dernière étape avant la libération conditionnelle : Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan se trouvent aujourd’hui sous le régime de la semi-liberté. Georges Cipriani, quant à lui, verra sa demande examinée dans quelques semaines.

Le combat que nous avons mené, dedans et dehors, - et que nous devons poursuivre jusqu’à la libération complète de tous les camarades d’AD - rencontre tous les autres combats où se joue aujourd’hui « le lointain devenir de l’émancipation », comme l’a écrit Alain Badiou : luttes de résistance contre un état d’exception qui devient de plus en plus permanent, contre les guerres menées par les « démocraties » (guerres intérieures et agressions extérieures), contre la xénophobie d’État, contre l’exploitation renforcée.

Les illusions de l’Union de la gauche puis les années Mitterrand ont considérablement fait régresser la radicalité, les pratiques militantes ont subi ensuite une longue période de reflux, et si notre impatience doit prendre en compte que les conditions de la rupture ont bien changé, le combat collectif pour l’émancipation sociale reste indissociable de l’engagement individuel de milliers de militants, tel celui qui a animé et anime encore ceux d’Action directe.

Les classes dominantes n’ont pas pour seul objectif d’anéantir leurs ennemis de classe, elles entendent aussi leur dénier leur identité révolutionnaire, leur existence même. Depuis la Commune de Paris, la bourgeoisie revancharde a toujours prétendu assimiler les révolutionnaires à des criminels de droit commun. La longue résistance de nos camarades emprisonnés est pour nous un fil qui nous relie aux luttes du passé, elle fait partie de notre histoire, cette histoire construite de nos victoires comme de nos défaites, qu’il faut nous réapproprier. C’est celle des générations qui nous ont précédés et qui ont agi pour créer leur propre avenir, pour conquérir l’émancipation.

Nous avons refusé que les militants d’Action directe soient oubliés dans les geôles de l’État, nous avons dénoncé les amalgames et contré les calomnies qui les visaient et les visent encore. La mémoire historique est un enjeu décisif de la lutte idéologique.

Comme les militants d’AD eux-mêmes l’ont affirmé : « Avec la lutte pour la libération [des prisonniers politiques], on se réapproprie l’histoire occultée et son expérience de lutte. Mais en premier lieu, on se réapproprie le concept même de légitimité de la "contre-violence". Cette légitimité a été battue en brèche, salie et travestie durant des années. Mais dans son cours, la lutte des classes la produit et reproduit inexorablement. Tout simplement parce qu’elle est inhérente à la violence du système capitaliste. » (Joëlle Aubron, Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan, Les prisonniers politiques et la question de la violence révolutionnaire, 19 juin 1998, téléchargeable à l’URL https://infokiosques.net/IMG/pdf/AD...)




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Ecrire aux militants d’Action directe incarcérés !
 
Georges Cipriani
n°écrou 5250/2108
M.C. Ensisheim
40, rue de la 1re Armée
68190 Ensisheim 


Jean-Marc Rouillan
n° écrou 9590B130
Centre de détention de Muret
route de Seysses
31600 Muret



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