En 23 ans, Jean-Marc Rouillan n’aura passé qu’un seul été hors des murs d’une prison, au moins partiellement : en 2008, lors des quelques mois que dura la semi-liberté qu’il avait enfin obtenue, mais qui fut bien vite supprimée.
Cinq ans déjà qu’il a achevé la peine de sûreté incompressible assortie à sa condamnation. Comme ses camarades, Nathalie Ménigon et Georges Cipriani, il est temps pour lui de retrouver un travail à l’extérieur et de reprendre le cours aménagé de sa peine, qui doit le conduire à la liberté conditionnelle puis à la liberté.
En Allemagne, les militants condamnés dans les années 1980 ont presque tous été remis en liberté... Quelle est donc "l’exception française" qui trouve tous les prétextes pour refuser d’appliquer aux militants d’Action directe des lois censées s’appliquer à tous les justiciables ?
Nous demandons pour Jean-Marc Rouillan l’application de la loi : retrouver le régime de semi-liberté pour les quelques mois restants, puis la liberté conditionnelle !
Venons le dire une fois de plus, comme chaque mois, à l’occasion du
RASSEMBLEMENT
jeudi 1er juillet, de 18 h à 19 h
en face de la direction de l’Administration pénitentiaire
carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard
(Paris 4e - Métro L1/L11 : Hôtel-de-Ville)