Le 24 février, le tribunal ("antiterroriste") d’application des peines accordait un régime de semi-liberté à Georges Cipriani. Le parquet s’étant immédiatement opposé à ce jugement, l’audience d’appel s’est déroulée le 25 mars. Georges Cipriani, libérable depuis 2005, avait déjà obtenu l’an dernier un jugement favorable… lequel avait ensuite été infirmé sur appel du parquet. Pour cette 4e demande de libération conditionnelle, la décision sera donnée le jeudi 1er avril.
L’acharnement contre Georges Cipriani doit cesser ! Alors qu’il n’a pu bénéficier depuis 23 ans du moindre jour hors de la prison, il est plus que temps qu’il quitte Ensisheim et obtienne la semi-liberté, première étape avant sa libération conditionnelle !
Jean-Marc Rouillan, lui aussi, est entré le 21 février dans sa 24e année d’incarcération pour les actes accomplis comme militant d’Action directe. Sa peine est aussi accomplie depuis plus de 5 ans. Il avait obtenu, il y a deux ans, une semi-liberté, interrompue après dix mois sous un prétexte fallacieux qui l’a renvoyé en détention à plein temps. Ayant déposé une nouvelle demande de libération conditionnelle, il a été transféré durant six semaines au Centre national d’observation (CNO) de Fresnes, où il a été soumis aux examens multiples d’« experts » prétendant juger de sa « dangerosité », en vertu de la loi Dati sur la « rétention de sûreté ». Puis, il a réintégré la prison de Muret.
L’acharnement contre Jean-Marc Rouillan doit cesser ! Sa demande de libération conditionnelle doit être examinée au plus vite !
Comme chaque mois, pour manifester notre solidarité et pour demander la libération de Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan, soyons nombreux au
RASSEMBLEMENT
jeudi 1er avril, de 18 h à 19 h
en face de la direction de l’Administration pénitentiaire
carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard
(Paris 4e - Métro L1/L11 : Hôtel-de-Ville)
Le Collectif « Ne laissons pas faire ! »