Ce jeudi 30 avril, le Tribunal d’application des peines de Paris, ayant compétence en matière de « terrorisme », a accordé à Georges Cipriani, militant d’Action directe, un aménagement de peine, après 22 ans de détention dans des conditions d’incarcération particulièrement difficiles.
Georges Cipriani sera sous le régime de la semi-liberté à partir du 19 mai, sous réserve de l’appel du Parquet, qui serait suspensif. Pendant un an, il sera autorisé à travailler à mi-temps et passera le reste du temps en prison. Comme pour sa camarade Nathalie Ménigon, cette semi-liberté devrait logiquement déboucher sur une libération conditionnelle.
Cette première décision favorable intervient au terme d’un traitement exceptionnellement long de sa demande de libération : Georges l’aura attendue près de 18 mois (le délai normal était de 6 mois) et aura subi en outre un transfert éprouvant au Centre national d’observation de Fresnes.
Georges Cipriani a franchi cette étape importante, à nous de rester vigilants et mobilisés jusqu’à sa libération.
Le Collectif « Ne laissons pas faire ! »
Paris, le 30 avril 2009