Rassemblement
Jeudi 6 septembre 2007 18h-19h
Devant la direction de l’Administration pénitentiaire
(carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard, Paris 4e - métro Hôtel-de-Ville)
Mardi 4 septembre, à 10h30, Jean-Marc Rouillan, incarcéré depuis plus de vingt
ans pour des actions revendiquées par l’organisation Action Directe, sera
conduit dans une salle de la prison de Lannemezan équipée pour la
visioconférence.
A 750 km de distance, dans une autre salle, seront réunis juges, procureur et
avocats : le tribunal d’application des peines de Paris (juridiction spéciale)
examinera - selon les nouvelles procédures d’exception en vigueur - la demande
de libération conditionnelle déposée il y a six mois par Jean-Marc Rouillan.
La décision sera sans doute mise en délibéré et rendue quinze jours plus tard,
sauf « problèmes techniques » comme cela avait été évoqué pour Nathalie
Ménigon. Il s’agira encore une fois d’une décision politique, même si le statut
de prisonniers politiques n’a jamais été reconnu aux militants d’Action Directe.
Le 10 mai dernier, plus de deux ans après la fin de sa période de sûreté,
Nathalie Ménigon avait obtenu de pouvoir bénéficier d’un aménagement de peine,
première étape vers la libération conditionnelle. Suite à l’appel du Parquet,
cette décision avait été confirmée le 19 juillet. Depuis le 2 août, Nathalie se
trouve donc en semi-liberté, travaillant le jour et passant les nuits et les
week-ends en prison.
Les militants d’Action Directe ont mené leur combat ensemble, ils ont été
condamnés ensemble et ils ont tous subi, durant des années, les mêmes
conditions d’incarcération particulièrement dures. Ils ont résisté
collectivement pendant plus de vingt ans à l’anéantissement et au chantage au
reniement. La justice n’a d’ailleurs jamais voulu dissocier leurs cas, et ils
ont été condamnés solidairement. La libération conditionnelle devra donc être
appliquée également à chacun d’entre eux.
Le dossier de Jean-Marc Rouillan est tout aussi solide que celui de Nathalie :
il satisfait entièrement aux exigences en matière de logement et d’emploi.
Les prochains jours seront donc décisifs ! Ne laissons pas retomber la
mobilisation ! Ne lâchons pas !
Pour que la porte qui vient de s’entrouvrir ne se referme pas, pour exiger une
fois encore la libération de Jean-Marc Rouillan, de Georges Cipriani, et celle
de Régis Schleicher.
Soyons nombreux au rassemblement !
Jeudi 6 septembre 2007, de 18h à 19h
devant la direction de l’Administration pénitentiaire, carrefour rue de la
Verrerie - rue du Renard (Paris 4e - métro L1-L11 Hôtel-de-Ville).
Collectif "Ne laissons pas faire !"
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